750 grammes
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5 novembre 2013 2 05 /11 /novembre /2013 10:20

(Lo 1)

Un exemple parmi tant d'autres de l'offre pléthorique que compte la street food italienne. Moins populaire que le paninoou la pizza al taglio, la piadina, ce ''pain des pauvres'' originaire du nord de l'Italie montre enfin le bout de son à Paris dans l'ultra gourmand quartier de Poissonnière où les bonnes adresses prolifèrent au point de frôler l'engorgement.

Lo 2

Une piadinac'est une galette de farine de froment artisanale non levée de forme rectangulaire, jetée sur la plaque de cuisson, farcie de légumes, fromage, charcuterie et arrosée d' huile d'olive. Une fois repliée elle est glissée dans une pochette scellée spécialement élaborée pour conserver la chaleur lors des déplacements. Bon point. La trancheuse Volano n'est pas décorative. On nous apprend que coppa porchetta, pancetta et autres charcuteries sont approvisionnées en Italie chaque semaine en direct auprès de producteurs artisanaux avant d'être tranchées minute sur place.

Lo 3

A l'arrivée, la piadinareste un sandwich plaisant mais par nature relativement fade et au final d'un intérêt très relatif. La Delia (tacchino, mozzarella di bufala, tomates, champignons, roquette), 10, 20 € avec le dessert (honnête tiramisu au Nutella) et la boisson ne laisse pas un souvenir impérissable mais assure l'essentiel Ni plus ni moins comme en Italie

 

 

Lo Zio

40 rue du Faubourg Poissonnière

75010 Paris

01 45 23 36 04

www.lo-zio.fr

 

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 15:20

Car 1

C'est une pizzeria de quartier avec juste ce qu'il faut de portraits de célébrités en noir et blanc accrochés au mur pour susciter au mieux de la méfiance, au pire vous donner envie de fuir en courant. On aurait tort car cette adresse sans prétention prise d'assaut à l'heure du déjeuner par une horde d'employés de bureau abrite en toute discrétion et non sans modestie probablement l'une des toutes meilleures pizza de la capitale dont le rapport/qualité prix (autour de 10-12 €) la place d'autorité à la toute première place de mon podium.  

65 secondes, pas une de plus, c'est précisément le temps, montre en main, que cette pizza à la pâte d'une finesse et d'un croustillant tout napolitain passe dans le four à bois dont la chaleur doit tourner autour des 400 degrés, (on se rappelle qu'à Naples on est plutôt dans les 450 degrés pour 35 secondes de cuisson), soit la température idéale pour qu'à la suite d'une fermentation lente, la pâte se développe et lève dans les meilleures conditions pour un moelleux incomparable, quasi aérien.

Car 2

Le bonheur on le tient dès la première bouchée de notre Pinta (larges tranches d'aubergine - ce qui change des trois-quatre pauvres rondelles qu'on nous sert habituellement à Paris, persillade, œuf, mozza qui ne rend pas encore un bon petit lait mais très goûteuse et légèrement fumée en bouche, là aussi largement au dessus de ce à quoi nous sommes habitués). 10 €, pas un centime de plus. A Paris, pour une pizza exceptionnelle comme celle-ci dont les fulgurances sont telles qu'on ne s'en remet pas de sitôt, cela tient du miracle. Et dire qu'il y a encore des insensés pour snober les bordures de la pizza. Purement criminel.  

 


La Caravelle

5 bis rue d'Alésia

75014 Paris

01 45 89 46 80

 

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9 août 2013 5 09 /08 /août /2013 09:39

Cosi 1

D'abord, un sandwich de chez Cosi ça ne se mange pas, ça se déguste. Avec force gloussements. Jusqu'à la dernière miette. Les larmes au bord des yeux. Autant être préparé. Certaines langues inspirées diront que goûter une fois cette focaccia levée au feu de bois, repliée en deux et garnie de charcuterie italienne, de légumes de première fraîcheur c'est passer un pacte, se trouver d'éternité attaché à cette adresse, à ce rêve de snack. Lequel s'offre version naturiste, strictement à poil (sel et huile d'olive, à l'occasion quelques feuilles de basilic en guise de feuille de vigne) au quidam mais aussi aux clients de Fish La Boissonnerie et Semilla, voisins de palier dans le giron de Cosi, ce qui occasionne rue de Seine d'étourdissants ballets orchestrés par de jeunes et jolies serveuses anglo-saxonne semblant être venues sur Terre pour livrer le bon pain chaud tout droit sorti du four aux clients ébahis comme d'autres s'en vont prêcher aux quatre vents la bonne parole.

Cosi 2

Autant dire qu'on se signerait presque à leur passage. Retour sur Terre avec le Stonker, joliment balancé entre focaccia ultra croustillante, mozza, tomate, roquette, grana padano et basilic au meilleur de leur forme. Une petite bombe que Mai, prenant considérablement sur elle, résiste à engloutir en trois bouchées. Tout le contraire de son tiramisu ou de mon crumble, juste moyens (envisager plutôt une escapade chez Grom tout proche).

Cosi 3

Tout le contraire de leurs salades pétillantes et comme montées sur des échasses idéales à partager. 11,50 € la formule incluant le sandwich, la boisson et le dessert. Vu le quartier, ça reste raisonnable.

 

Cosi

54 rue de Seine

75006 Paris

01 46 33 35 36

 

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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 19:31

Anna 1

Une pizza californienne à Paris pour de vrai ? Sans blague. Et puis d'abord c'est quoi une pizza californienne. En quoi se distingue-t-elle de la romaine ou de la napolitaine ? Jérémie, beau gosse formé sur la west coastauprès d'une légende, rechignant à lâcher la moindre info sur ses secrets de fabrication, je m'en vais prendre mes renseignements auprès de Simon, as du pinceau, ténor de la fourchette, biberonné tant au burrito qu'au burger de Kobe. Une référence en la matière, un phare, qui est à la street foodouest américaine ce qu'est Petirenaud à la cuisine de terroir, l'humour et la décontraction en plus.

Alors? Par quel miracle l'intrépide Jérémie qu'on ne remerciera jamais assez (ne mérite-t-il pas fissa la médaille de la légion d'honneur pour services rendus à la France?) obtient la finesse, le croustillant désarmant d'une pizza qui affole les superlatifs, chamboule les repères et humilie l'ensemble de la concurrence parisienne ? Une pizza dont le croustillant raisonne à des kilomètres à la ronde, à la pâte fine et bien alvéolée, du calibre d'un Roberta's à New York On se pincerait presque pour le croire.

Anna 2

'' C'est simple, m’explique Simon. En Californie on utilise une pâte quasi complète, soit à 80, 90 % et on y ajoute du sésame qui apporte du croustillant. On a également pour habitude de moins faire fermenter la pâte ce qui a pour effet d'éviter qu'elle ne lève trop et de faire surgir ces irrésistible alvéoles.''

Ceci étant dit il ne reste plus qu'à foncer rue de Pontoise s'attabler chez Jérémie au milieu d'une belle salle noire et blanche et piocher parmi la petite dizaine de pizzas en format simple ou large (''une autre spécificité typiquement californienne'', précise Simon), la San Francisco Original ci dessus (tomate, mozza di buffala, basilic) revenant à 13, 50 €, ce qui n'est pas rien mais bien peu au regard du plaisir massif pris à à la moindre bouchée.

 

 

Anna and Jo's

9 rue de Pontoise

75005 Paris

01 43 25 89 41

 

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 07:03

(Lui 1)

L'équipe de Maria Luisa, l'Altra, Giovanni et consorts récidive rive gauche avec Luisa Maria, dernier des cinq rejetons ouvert il y a tout juste trois semaines qui étend sa toile avec ses pizzas aimables à défaut d'être renversantes. Cadre bohème chic, accueil tonique, tarifs à la hauteur du quartier (15 € dans l'estomac pour la Vegetariana ou la Caprese affumicata) et pizza copieuse comme à l'habitude proposée version rouge (fond de sauce tomate) ou version blanche (crème). On sait où on met les pieds.

Lui-2.JPG

Produits frais et soignés comme à l'accoutumée (rugissante mozzarella di buffala fumée) et pâte sans anicroche qui ne décolle toujours pas (l'inconvénient et les limites du four électrique). Exit donc les bords carbonisés, les protubérances et autres cloques qu'on pique sournoisement de la pointe de la fourchette. La pizza reste néanmoins de bonne facture mais encore à des années lumières de ce qui se pratique à Naples, autant dire la Mecque. Pas une raison non plus pour la bouder.

Lui 3


Luisa Maria

12 rue Monsieur Le Prince

75006 Paris

01 43 29 62 49

 

 

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13 décembre 2012 4 13 /12 /décembre /2012 17:35

-Quar-1-.JPG

Loin d'être découragé après le loupé mémorable d'Amber et de son hamburger patraque, Thomas a été bien inspiré ces jours-ci de me recommander Quartino, une énième planque pour amateurs de pizza à la coupe comme on en trouve au kilomètre à Rome.

-Quar-2-.JPG

Il a raison: à la différence notable de 40/60 ou Al Taglio, Quartino a des délicatesses de jeune fille avec le porte monnaie. Exemple: le menu Quartino qui fait bougrement l'affaire avec ses deux parts de pizza au choix, sa boisson et son dessert pour seulement 11 €. On appelle ça un bon plan même si hors menu l'addition peut s'avérer un poile salée (12 € pour mes pancetta et mozza di buffala).

Quar-3.JPG

Deuxième point sur lequel je suis amplement d'accord avec lui: le rapport garniture/pâte, équilibré au possible. Une pâte à la fois légère et croustillante avec juste ce qu'il faut d'épaisseur pour ne pas écraser le produit mais le prendre par la main et le servir plutôt que le marginaliser. Des garnitures de bonne facture qui ne font pas de la figuration mais abondantes et plutôt bien gaulées comme cette panceta délicieusement poivrée, cette mozza di buffala qui prend ses aises et affole mes papilles.

Quar-4.JPG

On se régale et c'est la faute à Gianni, pizzaïolo rapporté d'Italie où au passage il a arraché un prix dont la coupe encombrante et laide comme il se doit trône en bonne place à proximité de mini cuisine-labo d'où sortent chaudes et rutilantes ses créations qui ont déjà conquises le quartier.

Quar-5.JPG

Enfin, on tombe d'accord que si la déco manque d’originalité (dans le genre, Slize conserve une longueur d'avance sur tous ses concurrents), on aime bien ses tables hautes, idéales pour manger sur le pouce et l'ambiance bon enfant qui règne dans la minuscule salle. Bref, Quartino a tout pour faire des heureux.

 

Quartino

19 rue Rambuteau

75004 Paris

www.quartino.fr

 

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9 décembre 2012 7 09 /12 /décembre /2012 21:51

(Pizza 1)

Méfions-nous des gens qui nous assomment à longueur de temps avec leur ''meilleure de pizza de Paris'', vice auquel il se peut que j'ai un jour succombé. On n'est jamais assez prudent avec l'enthousiasme de certains. Une chose est sûre: dans la catégorie pizza au feu de bois à la pâte épaisse et moelleuse (sachant que la finesse et le croustillant n'ont jamais été érigé en règle absolue, la pizza aimant plus que tout se montrer versatile et désinvolte, imprévisible et vagabonde), celle de Da Pietro figure en bonne place sur le podium.

Pizza 2

Des années, quasiment un siècle que je fréquente cette pizzeria archi bondée placée sous la protection du Vésuve reproduit en couleurs éclatantes sur toute la largeur des murs. Un peu qu'on s'y croirait. Les plats comme les antipasti ne m'ont jamais déçu, pareil pour les pizza aux courbes imprévisibles et bien en chair dont ma préférence va à la Golf (14 € tout de même) dont je troque l'épaule pour la merguez (on ne se refait pas) et dont l’œuf se présente ''saignant'' comme dirait un ami, ce qui à Paris tient de l’exploit. Incontournable.

 

Da Pietro

12 rue Mabillon

75006 Paris

01 43 54 62 34

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23 novembre 2012 5 23 /11 /novembre /2012 10:21

-Brigante-1-.JPG

Exit la pâte à la ramasse, la merguez en caoutchouc, le salami en plastique et la mozza en carton pâte et vive Salvatore, ce calabrais auto proclamé brigand qui du haut de son double mètre commet à chaque service un joli hold up à quelques foulées du versant nord de la butte Montmartre. Brigand mais pas que: un brin magicien, également, à voir comme il sort de son chapeau claque des produits venus d'une autre planète comme cette ricotta de buflone qui enchante ma San Nicola (mozza impec', bresaola rugissant, roquette tonique et scaglie di grana - pétales de parmesan - en second couteaux, poivre, huile d'olive et une pointe de vinaigre doux, 16 €), mais aussi la cime di rapa (ingrédient star de l'incontournable Ronzatti (scamorza fumée, saucisse napolitaine...), la roquette marinée ou la guanciale, cette irrésistible viande de cochon aux épices prélevée sur les joues ou les bajoues de la bête.

Brigante-2.JPG

Pâte fine (farine italienne Divella), pizza de dimension maousse, bien croustillante et légèrement carbo comme on l'aime aux extrémités, ingrédients généreux pour une explosion de saveurs en bouche qui nous laisse baba. Une prouesse quand on avise que le four fonctionne autant au feu de bois qu'une centrale thermique au jus de navet. Et avec ça, fiché au beau milieu de la micro salle d'une dizaine de couverts (soit une cuisine on ne peut plus ouverte !) qui laisse tout le loisir d'apprécier le jeu de mains lorsqu'il travaille si bien la pâte et lui fait tant tourner la tête (on admirera au passage sa dextérité) qu'on entendrait presque celle-ci rugir de plaisir.

 

Il Brigante

17 rue du Ruisseau

75018 Paris

01 44 92 72 15

 

 

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9 octobre 2012 2 09 /10 /octobre /2012 17:04

Guy 1

Au 19 rue Bréa tout a changé et rien n'a changé. Une trêve estivale et un grand écart plus tard, l'étoilé Sensing s'est mué en Guy Martin Italia, délaissant les créations néo classique pour les réjouissances de la grande botte, s'arrachant des cimes d'une cuisine créative et nomade pour s'élever plus haut encore jusqu'à tutoyer les anges. Une heureuse métamorphose qui laisse moins de traces dans l'aménagement de ses salles chaudes, modernes et feutrées (inchangés, le grand comptoir d’albâtre, les irrésistibles tables en sycomores, les mystérieux miroirs jouant à la fois sur l'opacité et la transparence donnant à voir autant qu'ils les dérobent au regard de splendides vases Baccarat), que dans le virage à 360° opéré en cuisine.

(((Guy 2)))

Originaire de Mantoue, enfant de la plaine du Pô, Fabrizio La Mantia, sous l’œil avisé de Guy Martin, a intelligemment opté pour une carte très ramassée où l’excellence juste ahurissante du produit s'accorde à merveille avec des compositions plutôt sages qui sont à la gastronomie ce que le tapis rouge de Cannes est aux stars du cinéma. Produits artisanaux exceptionnels, collaboration en direct avec des petits producteurs, gamme des terroirs, valse des villages, culte de la tradition, Fabrizio La Mantia fait dialoguer le meilleur de l'Italie qu'il travaille par touches sensibles et discrètes en prenant le plus grand soin de ne pas dénaturer le produit.

Guy-3-copie-1.JPG

Un exemple? La burrata des Pouilles (16 €) et sa membrane pas plus fine qu'un cheveu d'ange, son cœur exceptionnellement crémeux, ses entrailles qui éclatent, jaillissent en gerbes lactées ou la farce côtoie quasiment le merveilleux; accompagnée de belles tranches de Culatello di Zibello, le diamant brut et rare de la charcuterie italienne (à peine 15 000 pièces produites chaque année). Fondant et délicat en bouche, le Culatello di Zibello c'est le cœur de la cuisse du cochon noir, la partie la plus tendre, désossée, arrondie en forme de poire, salée, insérée ans une vessie de porc, puis enroulée dans un torchon imbibé de vin blanc pour lui permettre de respirer, et affinée plus d'un an en cave, Fabrizio La Mantia révélant qu'avant de le trancher il le fait amollir dans du vin.

(Guy 4)

Si les romains nous ont transmis ce procédé, me confie encore Fabrizio La Mantia, ils ne sont pas non plus étrangers au riz semi-complet, «semi travaillé» comme on dit en Italie, produit de façon artisanale à Aquila, dans le centre, celui là même qu'il aime cuisiner dans son déjà classique voir historique risotto au safran et aux girolles (20 €). Il apprécie, dit-il sa texture très intéressante à travailler, sa résistance en bouche et quand on lui demande ce petit goût agréable et très particulier qui n'échappe pas aux papilles tombées en pâmoison, il nous révèle avec un sourire malicieux qu'il a pris soin d'ajouter une goutte de vinaigre balsamique dont la pointe d'acidité stimule la composition et en facilite la digestion.

Sans vin ni dessert, l'addition stagne à 36 €. Certainement pas donné mais loin, très loin d'être volé, au regard bien entendu des ambitions de la carte, du cadre, de l’accueil (mention toute particulière à Sophie Jousseaume pour sa disponibilité, ses éclaircissements et peut-être simplement sa gentillesse), et des petits à côté comme la délicieuse foccacia toute chaude sortie du four, le trio d'huile d'olive et les mignardises comme ce mini baba au rhum juste divin.

 

Guy Martin Italia

19 rue Bréa

75006 Paris

01 43 27 08 80

www.guymartinitalia.com

 

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6 septembre 2012 4 06 /09 /septembre /2012 13:30

Slize-3-copie-1.JPG

Les pizzas à la coupe, on commence à connaître la chanson mais par chance c'est jamais le même refrain. La preuve avec Slize, fraîchement débarqué dans le quartier d'Oberkampf et ses parts vendues à la taille (et non au poids) de 10 cm en 10 cm (sur 22 de large) jusqu'à 1 mètre. De quoi voir venir.

Slize 2

Romain et Teddy, les deux garçons à l'origine de l'aventure vous mettent immédiatement au parfum: entre 5 et 6 pizza sont proposées par jour, une dizaine au total par semaine. 5,20 ou 5,80 € la part. Pâte pétrie sur place, produits de première fraîcheur. Et roulez jeunesse.

Slize 1

Il y a de fortes chances que la trio de champignons (cèpes, girolles, champignon de Paris) et crème de truffe vous tape dans l’œil. Ce qui fut mon cas. «Excellent choix ! Sais-tu que sur les 300 mètres de pizza qu'on a vendu depuis l'ouverture (il y a deux mois), on en compte 100 de truffe !». On appelle ça un produit star.

Les 10 cm ne sont pas 9 ni 11: un mètre courre sur le présentoir. On trouve ça cute. Puis on s'installe près de l'entrée à une table haute sur un tabouret de bar ou plus confortablement dans la salle du fond. Déco bien sentie: brique peintes, suspensions design et bois blond (mention spécial pour le présentoir en chêne façon mille feuille dessiné sur mesure par l'un des deux complices).

Slize 4

Doublement cute, les pizza (crème de truffe, donc, mais aussi aubergine/ricotta) présentées sur une petite planche en bois et découpées en triangles, détail qui a l'air de rien mais qui le fait carrément. Un peu trop cuite, la crème de truffe, mais pas carbonisée. Il y a du potentiel, ça fuse, ça claque en bouche. Bigrement délicieux. Plus pépère, l'aubergine, la joue discrète mais effet garanti. En bout de course, l'occasion de goûter la chèvre/miel et oignons confits au vinaigre balsamique, toute en finesse, sur la pointe des pieds.

Slize 5

Garnitures d’excellence et pâte (volontairement?) non alvéolée au croustillant très limité. Une manière de se démarquer des locomotives telles qu' Al Taglio et Pizza di Loretta? Il n'empêche que ça fait son effet.

A noter, l'assiette d'antipasti, la planche de charcuterie, la burata et le tiramisu classique, à l'Oreo ou au Nutella.

 

Slize

52 av de la République

75011 Paris

01 40 21 04 59

facebook.com/slize.fr

 

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