750 grammes
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22 juin 2011 3 22 /06 /juin /2011 09:25

Blue 1

Bien entendu que je n’aurais jamais quitté New York sans avoir goûté à la cuisine japonaise dont la mégalopole américaine - outre l’empire Momofuku de David Chang - est un des meilleurs ambassadeurs. C’était un soir que l’orage venait de crever après qu’il ait fait exagérément lourd. L’averse violente, tellement prévisible lâchait sans surprise de longues baguettes d’eau sale entre le ciel et le macadam et c’était comme si le ciel tout entier se soulageait enfin. Interdits, pris de court, on courait dans tous les sens, on se précipitait vers la bouche de métro, on s’engouffrait dans une boutique, certains arrêtaient avec soulagement un taxi, d’autres encore poursuivaient leur chemin comme si de rien n’était, trempés mais heureux.

Blue 2

Tassés par la pluie, nous nous étions retrouvés justement devant l’entrée de Blue Ribbon, une auberge japonaise étoilée qui compte plusieurs déclinaisons dans New York. C’était le bout du voyage, déjà, qui s’achevait avec un maquereau en deux services, d’abord cru puis grillé, à tremper dans une délicate sauce ponzu.

Blue 3

Il était inutile de résister à la tentation d’avaler quelques bouchées de maki au crabe ou bien fourrés de peau de saumon grillé, tant on sentait la salle entière en adoration devant les mets qu’elle portait à sa bouche. Il suffisait de suivre le mouvement, de se couler dans le rythme, par exemple de saisir entre deux doigts un sushi rutilant de fraicheur qu’on aurait dit vivant et prompt à se redresser.

(Blue 4)

Blue 5

Et puis tout ce qui passa sous nos yeux y passa pour la dernière fois. Immobile, il s’agissait de laisser les bruits et les odeurs nous envahir une dernière fois quand les visages, bientôt, se brouilleraient et deviendraient incertains dans notre mémoire.

(Blue 7)

 

Blue Ribbon

278 Fith Avenue, entre first st et Garfield st

Site: blueribbonrestaurants.com

Station: Union St

 

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21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 11:49

Smooch-1.JPG

Un autre café dans lequel ont été tournées certaines séquences de la série Bored to Death, à proximité de Fort Greene, un joli parc dominé par une petite butte. L’accueil y est peut-être moins chaleureux qu’ailleurs mais l’esprit post Village Vanguard - les préoccupation écolo-alter mondialiste en plus - souffle toujours autant dans cet énième café bio à 95% spécialisé dans l‘expresso (grains provenant de petites plantations indonésiennes), les vins, les smoothies et les céréales (un mélange maison renversant, mon geste quotidien avant de plonger dans le métro pour gagner Manhattan), la petite restauration (produits locaux) et les jus s’avérant plutôt dispensable, quoique les intitulés des salades, interminables, hilarants, surréalistes et parfois acides valent franchement le détour.

Smooch 2Sans surprise, je n’ai pas manqué de noter quelques échantillons du style: «No animals were harmed during the making of this breakfast» (servi au petit déjeuner, tofu poêlé avec du cumin, des tomates, des olives, carottes, airelles et oignons), ou (mon préféré) le sandwich baptisé «Let’s be nice to everyone except the assholes who’ve trashed us on yelp.»

Smooch-3.JPG

Plus intimiste que Snice ou Ozzie‘s, on y retrouve une clientèle jeune et décontractée souvent affairée sur son ordinateur à quelque projet littéraire, ainsi qu’une ambiance très sympa notamment grâce notamment à ces bancs installés sur le trottoir (une autre particularité des cafés dans le quartier étant au mieux de posséder une petite terrasse aménagée sinon de prévoir quelques bancs ou chaises à l’extérieur ou en ces temps de canicule certaines jeunes femmes ne détestent pas s’y asseoir pour lire et bronzer à la fois.) Question musique, : Belle and Sebastian, Luna, The Moldy Peaches, quelques vieux blues, un soupçon d’electronica et quelques plages cafardeuses de Tom Waits. Autant dire qu’on est paré pour la journée.

Smooch-4.JPG

 

Smooch

246 Carlton Avenue

Station: Fulton

 

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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 11:33

Snice-1.JPG

En poussant la porte du café je supposais que Snice était la contraction de «super nice». Cela se passait un petit quart d’heure avant d’allumer mon ordinateur et d’ouvrir Wikipédia pour y apprendre qu’en réalité Snice désigne cet état intermédiaire entre la neige et la glace. Qu’en au rapport entre ce café et la neige en train de durcir, je vous laisse débrouiller ce mystère.

Snice 3A Park Slope sur la cinquième avenue, comme partout ailleurs dans Brooklyn et plus largement dans tout New York, sortir un net book de son sac - quoique la préférence aille plutôt au Mac - est un geste courant, aussi fréquent que d’accrocher sa veste au porte manteau. A Park Slope ou dans n’importe quel café ou restaurant du quartier une connexion wifi est disponible gratuitement, je dénombre régulièrement plus de clients équipés d’ordinateur que l’inverse.

Snice 2

La proportion de jeunes gens absorbés par leur écran est même quelquefois saisissante, au point par exemple qu’à Snice une notice apposée sur les tables prévient que certains jours entre 14 et 17 heures les clients souhaitant se servir de leur machine sont priés de prendre place uniquement à la table d’hôte située face à la baie vitrée, un avertissement que bien entendu personne ne respecte. C’est ainsi qu‘à Snice comme ailleurs, la salle compte plus d’ordinateurs qu’il n’en faut pour se croire dans quelque open space.

Snice-4.JPG

Plutôt que de juger hâtivement et trop sévèrement ce qui peut sembler au premier abord comme une nouvelle forme de dépendance et d‘aliénation, il est indispensable de savoir que les cafés à Brooklyn, parce qu’ils sont tellement confortables, lumineux et délicieux (on grignote chez Snice une petite restauration végétarienne et locale, des salades «out of this world», aux légumes rares et savoureux, des sandwiches préparés avec des pains variés, des pâtisseries maison tout aussi réjouissantes, sans parler des boissons glacées, cafés frappés, jus et autres) et la musique indépendante, l’anti folk tellement doux à nos oreilles, que ces cafés sont pour nous comme des secondes maisons, de véritables cocon ou l’on peut passer des heures voir des journées entières à se distraire, à travailler, seul ou à plusieurs, avant ou après s’être promené dans l‘incontournable Prospect Park n‘est qu‘à quelques minutes à pied de Snice. New York ville magique? La question ne se pose même plus.

Snice-5.JPG

 

Snice

315 5th Avenue

(Entre la 2nde et 3rd street)

 

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19 juin 2011 7 19 /06 /juin /2011 08:54

Col-1-copie-1.JPG

Franchement, la café de cette petite salle de spectacle indépendante ne paie de mine. Certains diront même que le lieu est laid et miteux et qu’en comparaison un centre d’accueil pour SDF passerait pour un palais. Pourtant, la vétusté du lieux et son laisser aller qui le caractérise ne sont en réalité pas sans charme, d’autant plus que quelle que soit l‘heure à laquelle on s‘y trouve, on est assuré d‘y faire des rencontres intéressantes, voir passionnantes.

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Cerise sur le gâteau, depuis l’espace café et ce à travers une large brèche pratiquée dans un rideau noir laissée à ce qu’il parait en l’état depuis la nuit des temps, les amateurs peuvent assister aux répétions des spectacles qui on lieu au sous sol dans une grande salle sombre et lépreuse. Parce qu’en plus de ces atouts on y joue des musiques jouissives (une constance à New York), comme ce matin The Smiths, Beirut puis Mazzy Star, Billie Holiday et Marissa Nadler, j’ai pratiquement élu domicile au Brooklyn Colyseum ou je me rends souvent en matinée avaler un bol de muesli face à la grande baie vitrée.

Col-3-copie-1.JPG

Pas étonnant donc, qu’après une seule visite on s’y sente chez soi et que nous ayons à notre tour l’envie d’y poser les amarres et d’y rester longtemps à lire, écrire, échanger, parfois ne rien faire d’autre que respirer l‘air du temps.

-Col-4--copie-1.JPG

 

Brooklyn Colyseum

Angle Fourth avenue et President.

Station: Juste à la sortie de la station Union St

 

 

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18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 12:25

Oko 3

Chez Oko tout est bio, écolo et de commerce équitable, et c‘est pas peu de le dire: chaque centimètre carré de cet espace mignon comme tout est là pour nous le rappeler à renforts d’affichettes, de stickers et d’auto promotion, d‘auto congratulation.

Oko 1

Spécialisé dans les yaourts glacés et les jus de fruits et dans une moindre mesure les smoothies, cafés, thés (en vrac, la très bonne nouvelle, une autre constance dans Park Slope), pâtisseries et sandwichs, Oko possède comme partout ailleurs une excellente connexion wifi, des panneaux solaires dont on a déjà remarqué la présence à plusieurs endroits dans le quartier, une grande ouverture sur la rue, des petits sièges à l’entrée ou boire son jus, et parce que les toutous sont légion à Park Slope (accessoires aussi indispensables semble-t-il que l’I Phone), des gamelle remplies d’eau fraiche sont disposées devant l’entrée (ces jours-ci New York bout littéralement et subit une canicule historique). Pour un peu, on se croirait au Japon.

Oko 2

Au petit déjeuner, par exemple,on se régalera d'un jus de carottes et un bourratif bol de yaourt «grec» mélangé à du granola, plein de fruits frais et un trait de sirop d’érable. C’est joli pour les yeux, agréable à l’estomac et bon pour la santé. Autant dire qu’après un tel festin on est paré pour la journée.

 

Oko

125 Fith Avenue

Station: Union St ou Bergen

Site: okoyogurt.com

 

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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 09:57

(Habana 1)

C’étaient plein de couleurs, de lumières, d’enfants, de sourires et de vie qui nous attiraient comme les ampoules électriques aspirent les papillons de nuit. Derrière les grilles fleuries, c’étaient encore une fontaine, des tables colorées au soleil, des fresques aux murs et même un van reconverti en cuisine.

Habana 2Vu de l’extérieur, on se serait cru dans une kermesse ou bien une garderie et c‘est précisément cela qui rendait le lieu aussi magique qu’improbable. A force de fraicheur et d’énergie, on se demandait si le restaurant ne cachait pas de longues jambes et des pieds gros comme un frigo qui ne guettaient qu’un signe de notre part pour se mettre à danser. A défaut de maison on pensait avoir déniché le restaurant du bonheur. Et c’était comme l’envie de nous mettre à danser, à chanter, qui s’emparait de nous.

Habana 4

Habana 3

A l’intérieur, ce n’était pas moins gai et fantaisiste. Un patchwork de bondieuseries sud américaines, de récup’ pastel et rigolote et même un canard récalcitrant.

Habana 5

Habana 6

Alice ne s’y serait pas senti dépaysée, encore moins un enfant sortant de l’école et faisant un saut à Habana avec ses parents parce qu’il fait beau et chaud, que le quartier de Fort Greene, dans le sillage de Park Slope, est également une sorte d’enclave écolo amusante - dont la coopérative alimentaire (fruits et légumes de proximité, bio à 80%, la plus importante aux Etats Unis, son accès nécessitant d‘offrir au minimum deux heures trois quart de son temps toutes les 4 semaines) serait l’épicentre qui se prête à ces petites visites qu’on décide à la dernière minute, comme portés par la joie naissante.

Habana 10

Ici, l’enfant est roi, au point qu’on y organise même des baby breakfast, des ateliers et des initiations en tout genres, des projections de films chaque week-end, les parents n’étant pas en reste, qui sirotent entre amis un mojito ou bien une margarita glacées, à moins qu‘ils n‘aillent faire un saut à la librairie indépendante Greenlight Bookstore vaste et lumineuse ou en plus de nombreuses traductions françaises (le réjouissant «Ravel», de Jean Echenoz, par exemple), on peut mettre la main sur de nombreuses nouveautés signées par leurs auteurs, une pratique relativement courante dans les librairies new yorkaises.

Habana 8

Habana 7

Je ne rappellerai jamais assez que les quartiers de Park Slope, Fort Green et Prospect Heights sont des mondes à part qui tiennent plus du village militant bio-éco-responsable et euphorisant que du quartier périphérique léthargique. Aussi, ne m’étonnais-je pas qu’Habana, à défaut d’offrir des produits bio (au moins les légumes sont-ils produits à proximité), soit muni de panneaux solaires, pratique le tri sélectif, utilise de préférence des matériaux écolo-recyclable, porte un soin tout particulier à récupérer l’eau de pluie et accessoirement dispense une cuisine à se damner (guacamole et quesadillas d’anthologie), mais aussi salades, sandwichs, tacos, burritos, assiettes d’haricots noirs et riz jaune, hamburgers, limonades et jus mexicains…

(Habana 11)

Soit l’endroit rêvé ou l’on ne se lasserait pas de revenir, pour un quart d’heure, une heure, une journée entière.

Habana 12

 

Habana

757 Fulton Sreet

Station: Fulton ou Lafayette

Site: www.habanaoutpost.com

 

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 08:26

Fatty Crab 7

Retour dans le Meatpacking District ou la veille a été inauguré la deuxième section de la High Line qui au final en comptera probablement trois, une extension sujette à débat puisque la première tranche a entrainé le doublement du prix au mètre carré des immeubles donnant directement sur la coulée verte. Ces jours-ci dans les journaux, c’est l’indignation des habitants qui enragent de voir New York une nouvelle fois vidée de ses classes populaires au profit des classes moyennes, le phénomène s’accélérant ces derniers temps qui transforme petit à petit la Grosse Pomme en ghetto pour riches. Aussi, le maire, Michael Bloomberg, est-il montré du doigt, chahuté par la presse et accusé une fois de plus de servir exclusivement l’intérêt des plus privilégiés ainsi que des promoteurs immobiliers dont il serait en quelque sorte le proxénète, ce qui en passant est loin d‘être exagéré.

Fatty Crab 3

Toujours est-il qu’il est bien agréable de se promener une nouvelle fois sur le viaduc dont cette tranche est peut-être moins spectaculaire que la précédente et de longer le fleuve, histoire de laisser l’appétit faire son chemin.

Fatty Crab 4

C’est ensuite un petit tour dans le quartier de l’Upper West Side et la découverte inopinée d’un petit restaurant malaisien tenu par des latino américains oublié au milieu d’anciens entrepôts aujourd’hui reconvertis en bureaux, en boutique de luxe ou en restaurants à la mode, une adresse sympa comme tout qui tranche avec les restaurants à proximité, très courus comme Pastis, ce très moyen bistrot français très prisé pour sa terrasse mais dont il faut avouer que la déco (façon bistrot d’antan on s’en doute, patine, interminable comptoir en zinc, murs prétendument jaunis par le tabac) vaut franchement le détour.

Fatty Crab 5

A 1000 lieues de cette débauche d’effets et de foule ahurie et bruyante, je préfère la tranquillité et l’humilité de cette petite adresse malaise ou je trouve mon bonheur dans un plat de palourdes sautées aux poivres, un plat d’une déconcertante simplicité mais qui exprime bien plus qu’il ne le laisse entendre.

Fatty Crab 6

C’est par exemple de saucer avec du pain grillé cette sauce foncée iodée très relevée et d’accrocher quelques grains de poivres qui vont exploser en bouche. Un bonheur simple, une leçon de vie.

Fatty Crab 1

 

 

Fatty Crab

2170 Broadway, entre 76 et 77th St

Station: 79th St

Site: fattycrab.com

 

 

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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 10:28

Zaitzeff 1

J’adore ce burger pas grand pour deux sous, aussi bio qu’écolo. J’en fis la découverte au retour d’une visite à Bryant Park, dont je quittais l’herbe brulante et surpeuplée pour le quartier du Lower Manhattan ou je réalisais une fois sur place, au vu de ce gigantesque chantier - un cratère glaçant comme surgi en plein centre ville - qu’il avait été le théâtre de l’effondrement des tours jumelles. Inévitablement, Zaitzeff était aux toutes premières loges puisqu’il donne directement sur le site, situé plein axe, à moins de 500 m à pied.

Zaitzeff 2

A la différence de ces hordes de touristes crachés par les autocars climatisés, je ne m’engouffrais pas dans le mémorial du site qui en plus des inévitables reliques tire-larmes offre une vue «imprenable» sur Ground Zero. Plutôt que de sombrer à mon tour dans le tourisme morbide, je préférais au contraire pousser la porte de Zaitzeff dont la petite surface, son parquet en bois, ses tables d’hôte en chêne, sa cuisine ouverte, ses murs blancs et sa grande toile abstraite vive et colorée me séduisirent immédiatement. Sans compter que salades et sandwichs étaient bio, les burgers et les frites également, ceux-ci étant cuisinés avec le minimum de graisse possible.

Zaitzeff 3

Exemple, ce burger à la viande de Kobe, race très prisée et fameuse pour être massée au saké, élevée au grand air, nourrie avec plein de bonnes choses et de musique classique mais surtout bien persillée et avec ce léger goût de beurre fondant, dont le gras est plus pauvre en cholestérol que celui des autres races. Dans l’assiette - ou plutôt au bout des doigts - c’est divin, d’autant plus que le burger a banni toute espèce de sauce pour donner toute sa force au produit, toute sa mesure au légume. Résultat, c’est un burger très léger et gouteux aux saveurs bien distinctes, qui ne plombe absolument pas l’estomac: un vrai tour de force.

Zaitzeff 4

Les frites également valent le détour: portion infernale, molles et bien dorées (ça tombe bien, je les aime aussi bien croustillantes que molles). Assurément l’une de mes adresses préférées.

 

Zaitzeff

72 Nassau St

Station: Fulton

Site: zaitzeffnyc.com

 

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14 juin 2011 2 14 /06 /juin /2011 07:56

Eagle 1

Cela se passe sur les toits de Brooklyn, sur la terrasse verdoyante d’un entrepôt qui offre une vue fracassante sur Manhattan. C’est «un potager du ciel», un de ces potagers communautaires comme on en trouve tant à Brooklyn.

Eagle 2

La mégalopole, gagnée depuis les années 2000 par le phénomène de l’urban farming s’offre même le luxe de posséder 10 fermes de plus d’un hectare. New York, ville verte, bio et pionnière aux Etats-Unis du mouvement slow food, cela paraissait encore impensable il y a 15 ans et c’est pourtant ce petit miracle qui a eu lieu.

Eagle 3

Le dimanche, c’est porte ouverte et les volontaires débarquant la plus part du temps avec leur sac de compost sont les bienvenus pour prêter main forte aux jardiniers qui en matinée s’occupent de ranger les fruits de leur récolte dans les cageots.

Eagle 4

Une partie des légumes et herbes aromatiques est en effet vendue sur place quand la seconde sera livrée à bicyclette aux restaurants locaux.

Eagle 5

C’est une chic idée que ce potage qui compte aussi quelques poules, une famille de lapins ainsi qu’un un rucher, les abeilles favorisant la pollinisation nécessaire au développement des récoltes.

Eagle 6

 

 

Eagle Street Rooftop Farm

44 Eagle St

Greenpoint

Station: Grennpoint Avenue

Tous les dimanche

Site: rooftopfarms.org

 

 

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12 juin 2011 7 12 /06 /juin /2011 14:35

Don 1

Le jour de mon arrivée, un bol d’oatmeal dessiné grossièrement sur la vitrine de cette petite cantine fréquentée quasi exclusivement par la communauté dominicaine avait immédiatement attiré mon attention. Le lendemain matin c’était tout vu, je plongerai avec délectation ma cuillère dans cette masse chaude, gluante et homogène qu’est le porridge saupoudré de cannelle.

Don 3

Si j’étais trop fatigué pour en rêver la nuit, le matin me cueillit avec cette envie inchangée et c’est fort content que je me glissais hors de mon lit pour remonter la quatrième avenue. A l’intérieur, bien qu’il fut encore loin d’être 8hoo, l’animation battait déjà son plein. C’étaient des volées d’éclats de rire et de grands gestes qui embrassaient toute la salle, l’espagnol qui coulait à flot et dont j’accrochais quelques expressions qui me firent sourire.

Don 2

Le juke box - quasiment une antiquité - qui jouait sans surprise des airs entrainants latino américains, se joignit à son tour au chœur qui ne cessait de m’émouvoir par l’énergie, la chaleur qu‘il dégageait. Ici, tout chantait, tout était joie et festivité; un climat que je retrouverai décuplé à l’infini le soir dans le quartier de Spanish Harlem.

Don 4Moins grossier dans sa présentation et sa cuisson (mais aussi moins bon), l’oatmeal proposé par le bio et écolo responsable Caffe Latte situé en plein Harlem, lui est certes inférieur mais l’ambiance très artiste (musiciens de jazz et écrivains en herbe ne manquent pas) compense cette approximation.

Don 5

Don 6

C’est également une bonne base de lancement pour visiter le quartier d’Harlem bien calme et assagi, voir glacial, si loin de ce que l’on pouvait lire par exemple dans les romans de James Baldwin.

Don 7

 

 

Don Pepe restaurant

42 4th Avenue

Station: Atlantic Avenue

 

Caffe Latte

189 Malcom X Boulevard, niveau 119th St

Station: 116 th St

Site: ilcaffelatte.com

 

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