750 grammes
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26 juillet 2013 5 26 /07 /juillet /2013 10:42

Ciel 1

Des angel cakeson en trouve à foison dans les luxuriant et interminables espaces pâtisseries des grands magasins japonais. Et de toutes les couleurs. Et à tous les parfums. Les jeunes femmes en raffolent, comme de tout ce qui est kawai. Et c'est très beau à voir, le rose sur leurs joues lorsqu'elles hésitent entre parfum mangue ou vanille, la petite boite décorée qu'elles ouvrent sitôt sorties du magasin et leurs dents qui s'enfoncent sans effort dans la masse colorée et spongieuse.

Ciel 2

L'histoire de cette pâtisserie proche des sponge cakeet du chiffon cakeanglo-saxon remonte aux temps peu glorieux de l'occupation américaine. Depuis, l'intérêt pour ce gâteau spongieux et aérien, au cœur fondant et crémeux et à la génoise garnie d'une chantilly parfumée n'a jamais faibli. Un lieu épuré lui est même consacré. C'est la Pâtisserie Ciel, surgi de l'imaginaire de Youlin, jeune homme moderne auquel on doit Sola et le Saké Bar, une référence en matière de whisky japonais et de sake, qu'on retrouve par ailleurs sur la carte au milieu des jus de fruits Alain Milliat et des thés Jugetsudo, histoire d'être bien entouré.

Ciel 3

Un comptoir de 8 places, l'après midi une formule à 12 € comprenant un angel cakeà choisir parmi les six élaborés sur place par deux pâtissières japonaises (framboise, chocolat noir, chocolat, praliné… pour ma part ce sera yuzuaccompagné d'un thé glacé au matcha/yuzu) et une serveuse forcément jolie parce qu'elles le sont toutes, les femmes japonaises, du moment qu'elles ont passé un chemisier blanc et un pantalon noir.

(Ciel 4)

Et toute cette beauté, la sérénité du lieu, la présence ce jour là de Youlin mais surtout la confondante légèreté de la pâtisserie faible en sucre qui recèle en son cœur des trésors qu'on préfère taire afin d'en conserver le mystère font logiquement de Ciel un des lieux les plus attachant de la capitale.

 


Pâtisserie Ciel

3 rue Monge

75005 Paris

01 43 29 40 78

www.patisserie-ciel.com

 

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6 juillet 2013 6 06 /07 /juillet /2013 09:36

(Tro 1)

La mythique Tropézienne, rombière décatie de presque 60 balais, se téléporte à Saint Germain des Près pour le meilleur et surtout pour le pire. Autant dire que l'événement, passé quasi inaperçu est à la hauteur de l'indifférence qu'elle suscite. Hé oui (hélas, dirons-nous), la tropézienne dans la mémoire collective c'est réunis dans le même panier (de crabes) Saint Trop', Ramatuelle, Brigitte Bardot, Eddie Clébar, David Guetta, Johnny Hallyday, une flopée de yachts et j'en passe. Prière de ne pas oublier le créateur de cette pâtisserie parmi les moins exaltantes qui soient, Alexandre Micka, lequel tiendrait la recette de sa grand mère polonaise dont le secret de la crème (mi-vanille mi-pâtissière) reste jalousement gardé, prétendent-ils.

Et voilà qu'un beau jour de printemps une jolie boutique frappée à son tour de presque monomanie (pour tromper l'ennui on peut compter sur des éclairs et un Paris Brest revisité) débarque rue Monfaucon comme un cheveux sur la soupe. Ce qui donne à l’ignare que je suis enfin l'occasion de se faire sa petite opinion sur cette curiosité (5,50 €) qui consiste en de belles louchées de crème fichées entre deux tranches de brioche recouvertes de grains de sucre, le tout, dois-je reconnaître, joliment équilibré.

Tro 2

Une autre définition de l'ennui. Après deux tentatives (une première fois sur le pouce, la seconde chez moi) mon verdict reste inchangé: une crème pâtissière qui a le goût... de crème pâtissière, ni fondante ni crémeuse mais désespérément compacte, tout sauf légère et trop froide à mon humble avis pour être dégustée dans la foulée; une brioche qui... brioche et au fond rien qui ne soulève mon enthousiasme.

Fidèle à l'esprit de Saint Tropez ou le sens des réalités est aussi élastique que le sens des affaires est aiguisé, on signale les Baby Trop' mignons tout plein (1,70 €). Rangés dans leur jolie boite, ces mini Tropézienne de la taille d'un choux font immanquablement leur petit effet.

 


La Tarte Tropézienne

3 rue Montfaucon

75003 Paris

www.facebook.com/tartetropezienne

 

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8 juin 2013 6 08 /06 /juin /2013 16:23

((Herb 1))

Hoa My a bien fait d'insister pour que je file du côté de Richelieu-Drouot tester selon elle le meilleur bubble tea de la capitale. ''Un vrai de vrai ! Tu verras, le thé de qualité est infusé chaque matin, mélangé à du bon lait et sucré juste comme il faut, avec cerise sur le gâteau un sucre de canne fait maison !'' Et ajoutons que ce sucre de canne artisanal rend un léger goût de miel qui donne à la boisson cette saveur délicieuse et inédite. Un petit plus santé parmi d'autres que revendique Shu-Chuan Liao aux commandes depuis l'an dernier avec son mari de cette première franchise taiwanaise implantée sur le continent européen. En effet, Herbaceous Collection, jadis enseigne de médecine chinoise, est bien connue sur l'île de Formose des amateurs de bubble tea(25 adresses à Taiwan, 3 à Hong Kong, 3 également à Shanghai) et réputée pour ses thés d'altitude ainsi que ses infusions élaborées à partir d'herbes et de plantes sauvages accompagnées ou non de ces addictives perles de tapioca qu'on a souhaité chez Herb-Tea d'un diamètre inférieur à ce qui se fait d'habitude car ''moins bourratives, plus agréables à mâcher et plus digestes, surtout pour les enfants''.

(Herb 2)

Toujours ce souci du confort gustatif, de l'excellence et de la diététique qui se retrouve chez Herb-Tea dans d'innombrables détails comme cette teapressocalquée sur les tea shacking machine(en fait c'est la même mais renversée !) qui permet de faire rapidement infuser les sachets de thé préparés à la minute à partir de thés aux plantes prélevées dans de grandes boites (chrysanthème, camomille, mélisse, cassissier, germe de riz, rose, prune roselle...). On note aussi le jus de fruit frais pressé minute préféré ici au sirop aromatisé comme c'est en général systématiquement l'usage un peu partout. Ce qui donne des must comme le délicieux thé vert au pamplemousse dont Shu-Chuan Liao m'offre un échantillon et qui rencontre logiquement ces jours-ci un franc succès auprès des employés de bureau du quartier et des étudiants.

Herb 3

Flanqué d'un long comptoir zigzagant, d'une poignée de tables hautes, gorgé de lumière et très aéré, l'espace qui balance entre le café et le salon de thé invite à la mobilité, à l'échange, au partage, d'autant que le couple est adorable au possible et la bonne humeur toujours au rendez-vous.

Point essentiel, thés et infusions sont proposés à la vente, en vrac ou en sachet. Idem pour le café (proposé chaud ou glacé) qui à en croire les mines réjouies des clients est à la hauteur. Enfin, en attendant une éventuelle restauration légère le midi, on se fait les dents sur des viennoiseries et des cookies. Iconoclaste jusqu'au bout des ongles !

Herb 4

Compter 4,50 € pour le thé au lait avec perles (3,50 € sans), 4,50 € pour le thé aux fruits et 3,50 € pour l'infusion (1 € de supplément pour les perles).

 

Herb-Tea

36 rue Laffitte

75009 Paris

09 52 22 41 27

fr-fr.facebook.com/TaiwanHerbTea

 

 

 

 

 

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5 octobre 2012 5 05 /10 /octobre /2012 11:57

((Lomi 1))

Comme moi vous n'aimez pas le café. Comme moi vous ne détestez pas pour autant laisser charmer vos narines par les arômes robustes et envoûtant des grains fraîchement torréfiés, confortablement installé dans un fauteuil, face à un chocolat chaud Vénézual 77%, un scone et accessoirement un conte du napolitain Giambattista Basile.

Lomi-4.JPG

Très apprécié des professionnels qui s'approvisionnent en or noir chez ce torréfacteur artisanal, le Café Lomi gagne à être connu du grand publique qui peut désormais déguster ses blend, single estate et autres café rares issus de petites parcelles comme ce lot numéro7 Kayumbu cultivé au Rwanda récompensé par la Cup of Excellence, dans un belle salle façon loft aux murs en béton. D'ailleurs, pour s'y rendre il n'y a rien de plus simple. Un simple repère comme métro Marcadet ou Max Dormoy devrait suffire à débusquer l'adresse que l'on suivra au flair tant les arômes persistant embaument l'air du quartier.

Lomi 3

Aussi, bien heureux les voyageurs en tortillard partis de la gare du Nord qui emportent avec eux un peu de cette odeur tombée du pont...

Lomi 2

Objet de précision, d’excellence et de tous les soins, le café est préparé sur une machine de marque italienne, La Marzocco et bénéficie comme chez Coutume Café de plusieurs modes d’extraction comme le filtre, le piston ou le siphon. Last but not least, l'eau est purifiée par système de filtrage par membrane moins connu sous l’appellation un peu barbare de procédé d'osmose inverse et le Café Lomi dispense d'heureuses formations aux restaurateurs.

Lomi 5

 

Café Lomi

3 ter rue Marcadet

75018 Paris

Ouvert du mercredi au dimanche de 19h à 19 h

 

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3 septembre 2012 1 03 /09 /septembre /2012 13:30

(Co 1)

Comme sortie d'un rêve, cette nouvelle pâtisserie-salon de thé battant pavillon à quelques encablures du Bon Marché attire immanquablement l’œil du flâneur comme de l'homme pressé. On passerait devant en courant qu'on ne manquerait pas de s'arrêter net comme sous l'effet d'une impulsion, d'un coup de foudre pour en pousser la porte, d'abord pour le plaisir des yeux, par gourmandise ensuite.

Col 2

Pénétrer dans cet espace qui a vu le jour il y a tout juste une petite quinzaine, c'est immédiatement tomber en pâmoison devant les jeux sur la lumière (en priorité naturelle, dispensée par la rue grâce à une baie vitrée mais encore par la cour intérieure et la verrière qui arrose la seconde salle), la couleur (murs blancs, papier peint vintage, fauteuils chamarrés) et la transparence (laboratoire ouvert doublement exposé, à la fois sur la salle et la rue; créations disposées sur un présentoir communiquant directement avec l'atelier).

Col 4 

Le vrai moment de régal se produisant une fois qu'on a fait son choix parmi la poignée de classiques tendrement revisités et les souriantes créations qui font briller les pupilles et saliver, comme cette tartelette à la mousse de spéculoos, caramel et cacahuètes (5,50 sur place). Pâte exceptionnelle, mousse voluptueuse, caramel jubilatoire et dévastateur.

(Col 3)

 

Colorova

47 rue de l'Abbé-Grégoire

75006 Paris

01 45 44 67 56

 

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22 juin 2012 5 22 /06 /juin /2012 08:50

Pas 1Y'a pas photo: le comptoir recouvert d'azulejos de la Pastelaria Belém, demi sœur de la mythique maison mère lisboette dont elle ne partage que le nom, est aussi long et large que celui de la toute jeune Comme à Lisbonne est minuscule et étroit. Ceci étant dit, question pastel de nata la première ne vaut pas la seconde. Ni feuilletage ultra croustillant, ni flan encore chaud, fondant diaboliquement en bouche, d'où le sifflet coupé, l’œil humide, les jambes flageolantes à chacun de nos passages rue du Roi de Sicile. La faute en partie à cette vitrine réfrigérée, le coupable tout trouvé à l'intérieur duquel les tartelettes rongent leur frein, se dessèchent et perdent de leur flamboyance en bouche.

Pas 3

En revanche, pareil qu'à Lisbonne, les petits sourires, la drague, les supplications n'y changeront rien: question éclaircissement sur la recette originale et ses petits secrets vous pouvez toujours courir. Ce n'est pas qu'on ait prêté serment de ne rien divulguer comme à la fameuse Pastelaria Belém à Lisbonne mais c'est tout comme.

Pas 2

Un comptoir, donc, quelques tables, une petite carte salée (honnête pao com chouriço) et une sélection de pâtisseries comme l'almofada ou les bolos de Belém (beignets fourrés à la crème pâtissière), mais aussi le Café Delta, les jus de fruits Compal, le lait chocolaté Ucal, c'est quand même le Portugal mis en bouteille, du sachet de sucre au porte serviette avec (bonne surprise) des feuilles souples et non tranchantes comme des lames de rasoir. Compter 1,40 la pastel de nata et multiplier facilement par deux si on ne partage pas mon avis...

 

Pastelaria de Belém

47 rue Boursault

75017 Paris

01 45 22 38 95

 

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1 juin 2012 5 01 /06 /juin /2012 17:34

Comme 1

A ma grande honte, j'avoue que ma curiosité ne m'a jamais poussé à goûter l'un de ces célebrissime pastel de nata qui sont l'une des fiertés du Portugal. Ce n'est pas faute de les avoir croisé à chacun de mes voyages, à croire qu'ils me suivent à la trace, de Tokyo à Shanghai en passant par Bangkok, Taipei, Cuba, la Malaisie, les faubourgs de Manille ou bien entendu Macao et Goa, une prolifération qui s’explique en partie par une recette simple, des produits de base très accessibles et un coût client qui reste très bon marché. A vrai dire, cette tartelette au fond de pâte feuilletée pur beurre croustillant, garnie de flan à la crème d’œuf, saupoudrée ou non d'un voile de cannelle en poudre ou de sucre glace, m'aura toujours laissé indifférent, la trouvant sans charme, d'un intérêt très limité, au point qu'à Lisbonne j'ai carrément snobé les fameuses pasteis de Belem dont la recette est jalousement gardée et le laboratoire de fabrication au sous sol enfermé derrière un coffre fort blindé (on n'est jamais assez prudent).

A la faveur de l'ouverture plutôt récente d'un comptoir lisboète dans le Marais, l'occasion se présente enfin de me faire ma petite opinion sur cette gourmandise qui se déguste par exemple au comptoir, sur le pouce, accompagné d'un expresso portugais Delta. Et c'est vrai que cette tartelette (2 pièce) fait son petit effet. Encore chaude (la production est assurée en continu pour une fraîcheur ultime, un croustillant imparable), l'équilibre parfait de la pâte feuilletée, de la crème d’œufs et du sucre, régressive en diable, convoque instantanément le doux parfum de l'enfance (je comprends mieux son succès au Japon) et donne extrêmement de plaisir (sans parler qu'on s'amuse des miettes de pâte feuilletée disséminées aux quatre coins de notre bouche) et nous met même en joie. On n'en demandait pas moins.

Comme 2

Et comme la gourmandise n'a pas de limites, on ne manquera pas de rapporter quelques une poignée de pasteis joliment rangées une de ces jolies boites blanches estampillées d'hirondelles frondeuses après quoi on les passera au four préalablement chauffé à 200 degrés une petite minute à peine, histoire de leur redonner tout leur croustillant (sinon les conserver une journée maximum à température ambiante et surtout pas dans le frigo car trop humide).

Bon à savoir, Comme à Lisbonne dispose depuis peu d'une petite terrasse et quand à sa micro épicerie, elle envoie toujours le meilleur du Portugal avec ces huiles d'olive, ses boissons gazeuses Pedras, son Porto, ses sardines sauvages Tricana, ses cafés, son thé vert en provenance de l'unique plantation des Açores qui est également la seule plantation de thé en Europe, ses sels parfumés d'Algarve, ses dragées Arcadia...

 

Comme à Lisbonne

37 rue du Roi de Sicile

75004 Paris

www.commealisbonne.com

 

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9 septembre 2011 5 09 /09 /septembre /2011 16:01

(Palais 1)

Pour peu qu'on se penche sur un atlas, on réalise qu'à l'exception du libanais Noura, Paris ne compte aucune véritable pâtisserie orientale, étant donné que l'Orient (Syrie, Liban, Iran, Turquie...) n'est pas le Maghreb. Karim Khelifi et sa femme Anissa, le couple emblématique et inventif du Palais des Sultans, parle volontiers de «gâteaux maghrébins» plutôt que de «pâtisseries orientales», ce qui est peut-être moins aguicheur mais plus proche de la réalité et surtout plus juste.

Palais 3

Une fois ce malentendu rectifié, on est heureux de découvrir qu'en face des inespérés et très écolo jardins d'Eole (prairies fauchées à la main, récupération et stockage de feuilles pour en faire du compost, eaux de ruissellement rejetées dans le sous-sol et les zones plantées) et à proximité du centre d'art contemporain le Cent Quatre dont la superbe et rayonnante librairie le Merle Moqueur justifie à elle seule que l'on daigne accorder de l'intérêt à cet immense et glacial cercueil, a élu domicile la toute première pâtisserie spécialisée en gâteaux maghrébins (on y tient) de la capitale (c'était en 1990).

Palais 2

Parce qu'il refuse de jouer le jeu de la facilité en se faisant livrer des plateaux entiers de zelabias, dzriettes, et autres cornes de gazelle industrielles et sur-saturées en miel et en sucre, et qu'il s'applique à travailler, à régénérer les grands classiques de manière à les rendre moins caloriques, plus digestes et surtout autrement plus riches et complexes en saveurs ainsi qu'au niveau de la texture (j'en veux pour preuve ce makroud d'anthologie), tout en développant une gamme plus personnelle, ambitieuse et créative de pâtisseries tissant des passerelles entre le Maghreb et l'Europe et uniques dans leur genre; le Palais des Sultans s'est imposé comme la référence, à ce point que le couple est courtisé de toutes parts, les trois quart de son chiffre d'affaire étant réalisé grâce au secteur professionnel, hôtels de luxe, restaurants, salons de thé, ambassades, hammams ou bien grandes sociétés, si bien point qu'il devrait ouvrir à l'avenir et presque malgré eux une seconde adresse dans le 8ème, inch' allah.

Palais 4

On se presse donc des quatre coins de Paris pour emporter ou bien déguster sur place une ou plusieurs de ces pâtisseries traditionnelles légèrement corrigées mais surtout pour faire l'expérience et forcément se régaler parmi une vingtaine de ces créations à base de pâte d'amande atypiques, colorées et ravissante qui se déclinent en parfums et alliances les plus réjouissants et improbables tels tomate/piment, coquelicot/pavot, huile d'olive/romarin, pomme/aneth, violette (un clin d’œil à Toulouse ou Anissa a vu le jour), pamplemousse, banane, romarin, pistache etc... Si bien que chacun y trouve son compte, sinon son bonheur.

Palais 5

 

Le Palais des Sultans

38 rue d'Aubervilliers

75019 Paris

01 42 05 55 67

 

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21 mai 2011 6 21 /05 /mai /2011 10:09

Chloe-1.JPG

On ne voit que ça, du rose. Ou que notre regard se pose, c’est du rose et encore du rose. On dirait un bonbon géant, un malabar maousse, un rêve de petite fille. Au point qu’on se verrait bien croquer notre assiette. Et ne parlons pas de la table. «C’est à la faveur de ses voyages et de ses flâneries que Chloé a rapporté ces objets très mignons, très kawai dont chacun s’inscrit dans la thématique des fifties», nous confie Marilyn (sa maman était fan de).

-Chloe-4-.JPG

«L’aventure de Chloé, alors graphiste et photographe a commencé dans la cuisine de sa maman et s’est poursuivie sur son blog ou elle mit en vente ses créations, ses cupcakes comme ses gâteaux qui ont très vite rencontré un beau succès. Dans la foulée, Chloé a monté cette adresse, mi salon de thé, mi restaurant puisqu‘on y propose également des bagels et des salades. Le plus drôle dans tout ça, c’est que Chloé est diabétique», conclue-t-elle avec un joli sourire.

-Chloe-3-.JPG

Victime de son succès, la fameuse Chloé est sollicitée de toutes parts et la voici animatrice sur Cuisine TV, auteure d’un livre à paraitre, animatrice en pleine compétition à Cannes du menu Electrolux, sans parler de ces cours et de toutes ces commandes de gâteaux qui remplissent bien ses journées en plus d‘affoler les papilles des vedettes du petit et du grand écran.

Chloe-5.JPG

On partagerait plutôt leur emballement. Bios et sans conservateurs, une gamme sans sucre au sirop d’agave pour les diabétiques une autre sans gluten, les cupcakes comme celui au chocolat noir (idéal couplé à un limonono - citronnade et fleur d’oranger- sont plutôt bien balancés. On y retrouve un peu de cette énergie et de la gentillesse de ces charmantes jeunes femmes, Marylin et Florane, qui participent de faire de Chloé.S un enchantement.

-Chloe-2--copie-1.JPG

 

 

Chloé.S

40 rue Jean Baptiste Pigalle

75009 Paris

Tel: 01 48 78 12 65

Site: cakechloes.com

 

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22 avril 2011 5 22 /04 /avril /2011 12:38

((Shangri La 1))

On pénètre dans l’ancienne résidence du Prince Roland de Bonaparte restaurée après quatre années de travaux et chaque pas est une page tournée, un chapitre qui s’offre à nous, Huysmans et Barbey d’Aurevilly mêlés, les noces de la plume empoisonnée de Jean Lorrain et du pinceau halluciné de Gustave Moreau. C’est d’abord une enfilade de trois salons ou certains étalent au coin de la cheminée leur ennui sur de profonds canapés cirés quand d’autres couchent leur désenchantement sur des Chesterfield ventrus. Pierre Yves Rochon, le décorateur en chef, nous fait quitter les salons aux allures de club pour gentlemen pour le bar, plus chaleureux, qui balance entre boudoir et cabinet d’esthète.

(Shangri La 2)

On prend à gauche, on contourne l’escalier monumentale qui préfigure La Bauhinia, le restaurant franco-asiatique placé sous la responsabilité de Philippe Labbé et de son chef pâtissier François Perret, on croise le fantôme de Robert de Montesquiou, celui de Jean Lorrain, client sérieux de vice exigent entouré comme à son habitude d’un nuage d’éther qui nous invite à tourner à droite pour pénétrer sous la splendide verrière en structure métallique des années 30 inspirée par Eiffel et son lustre Murano perché au dessus de La Bauhinia (du nom de la fleur ornant le drapeau de Hong Kong).

Shangri La

On lui trouve quelque chose du jardin d’hiver, du salon de dame du monde, un peu du bordel de luxe également (c’est dire qu’on aime) et c’est une succession de velours, de coussins, de guéridons, les noces de Directoire et d’Empire, une déclinaison de gris perle au vert céladon en passant par le rouge velours vif. Hormis des dessins sur soie d‘anciens manuscrits chinois, l’Asie est absente de ce décorum chargé à l’inspiration débridé. Les propriétaires Hong Kongais du Shangri La auront, à juste titre, choisi d’être fidèles à l’esprit des lieux et préféré ne pas chahuter ses fantômes.

(Shangri La 3)

Laissons les fantômes de côté et prenons plutôt le thé. Un jus de mangue fraiches (14 €) qui est à lui seul un concentré de l’Asie du sud-est, un cheesecake pomelo (12 €) à côté de la plaque (texture bien trop légère et insipide, la faute à cette mousse parasite qui s‘est trompée d‘adresse. La présence de pomelo, son acidité, n’empêche pas la pâtisserie de sombrer.

Shangri La 4

Le cupcake framboise/litchi (10 €) lui est bien supérieur mais trop gentil, un peu figé dans ses textures, au final un moindre mal comparaison de la splendeur de l’hôtel et du plaisir de déambuler dans ses allées. On est alors mille fois consolé.

 

 

La Bauhinia

Shangri-La Hotel Paris

10 avenue D’Iéna

75016 Paris

Tel: 01 53 67 19 98

 

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