750 grammes
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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 11:33

((Tai 1))

101 Taipei, ce qui fut jadis le gratte ciel le plus haut du monde (509 m), ridiculisé depuis par le Burj Khalifa (828 m). Tout le contraire des records et de la démesure dans cette discrète cantine taïwanaise échouée en lisière du quartier estudiantin de la Sorbonne. Où de jeunes expatriés en mal du pays se retrouvent du midi au soir dans un décor neige et chlorophylle autour d'une formule plateau bon marché (12,50 € le plat au choix incluant un thé aux perles bien mousseux en surface, plutôt délicieux quoique insuffisamment chargé en thé - compter 5,50 € hors menu).

Tai 2

Une adresse charmante pleine de vie ou l’accueil est chaleureux voir au delà, les deux taïwanaises officiant en salle s’avérant originaires de Taipei quand la cuisinière a grandi à Taichung, lieu de naissance du désormais incontournable thé aux perles qui aura laborieusement fini par trouver ses marques dans l’hexagone quand il est déjà passé de mode dans les pays d'Asie du Sud-Est.

Tai 4

Hésitant interminablement entre le poulet aux trois saveurs et l'indéfectible soupe de nouilles au bœuf que je réserve pour la prochaine vague de froid, j'opte par pur hasard (yeux fermés, index écrasé au petit bonheur sur la carte) pour le bœuf mijoté maison (9 € en plat simple) parfumé comme un conte exotique, lequel recouvre une généreuse portion de riz japonais court en rond.

Tai 3

Excellent choix qui en appelle d'autres qu'immanquablementje goûterai un de ces jours prochains.

 


101 Taipei

48 rue Gay Lussac

75005 Paris

09 51 72 09 19

 

 

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20 octobre 2012 6 20 /10 /octobre /2012 10:35

(Shang 1)

Ambassadeur cantonnais sis au deuxième sous-sol de l'écrin second empire du Shangri La Hotel, le Shang Palace est à l'image de cette mondialisation effrénée qui décalque autant qu'elle reproduit, multiplie autant qu'elle essaime. Ce pourrait être Sao Paulo, Manille ou Abou Dhabi et c'est Paris mais au fond peu importe, l'une des caractéristiques d'un restaurant de palace étant justement de vider la ville même de sa substance, d'aspirer jusqu'à son dernier lampadaire, son dernier banc de trottoir.

Aussi, s'enfoncer dans la moquette épaisse du Shang Palace, longer un paravent acajou, flatter une colonne sculptée de nénuphars, se pourlécher devant une boiserie laquée comme rêvasser sous un lustre à facettes de cristal, c'est faire l’expérience cent fois répétée à l'étranger d'un luxe feutré, d'un faste doré et ronflant au charme annoncé, à la cuisine inévitablement haut de gamme, raffinée mais restant comme par un fait exprès au seuil du mémorable, de l’inestimable qui est peut être la chasse gardée de la rue, de ses adresses tapies à l'ombre des restaurants de chaîne planétaire fussent-ils hébergés dans les hôtels les plus prestigieux.

Une fois écroulé dans un fauteuil, on s'étonne à peine des prix himalayesques giflant chaque intitulé. On connaît la règle du jeu. On ne hoche pas la tête d'indignation ni ne tente une exfiltration en douce deux étages au dessus sous la coupole en verre et le chandelier Murano de La Bauhinia dont les prestations sont sensiblement plus clémentes.

On ne mégote pas, on y va franchement et on s'engouffre fleur au fusil dans le menu Jade (70 €) s'ouvrant sur un choix de deux variétés de dim sum auquel on ajoute un troisième à la carte.

Shang 2

Irréprochable ha kao. Sa membrane ni trop fine ni trop épaisse, ses crevettes qui explosent littéralement en bouche, sans oublier ses petits légumes craquant.

Shang 3

Non moins admirable siu mai (crevette et porc) coiffé d'œufs de poissons volants dont la texture me déconcerte chaque fois mais dont j'apprécie la rugosité, le caractère entier.

Shang 4

Sur les excellentes recommandations du serveur on dit banco pour la crêpe de riz rouge farcie aux crevettes qui est une révélation, amour de contraste entre l'extérieur et l'intérieur, le moelleux de l'enveloppe et le craquant de la crevette. Le tout arrosé d'un oolong millésimé, l'aventure ne pouvait mieux commencer.

Shang 5

Moins percutante mais dépaysante et plutôt amusante avec sa texture épaisse, limite élastique, la soupe de tofu et blanc d'oeuf. Très bourrative, on n'en prélève que deux ou trois cuillerées.

Shang 6

On passe à la vitesse supérieure avec le filet de cabillaud poêlé. Servi tel quel avec quelques oignons cébettes. Portions généreuses, blanc nacré de la chair, un régal à tremper dans la sauce soja chaude

Shang 7

Moins convaincant, le vapeur de poulet aux champignons noirs. Un peu fourre tout, manquant de panache mais néanmoins sympathique à picorer entre deux bouchées de ce délicieux et très haut de gamme riz sauté aux coquilles Saint-Jacques. Riz exceptionnel ni trop gras ni trop sec, Saint Jacques cuites à cœur. Un délice.

Shang 8

Deux desserts renversant. L’impeccable tan yuan (pâte de riz gluant fourrée au sésame) sur lequel je ne ferai pour rien au monde l'impasse.

Shang 9

En face, les extraordinaires boules moelleuses de farine de blé dont la forme rappelle les mochi japonaises, fourrées d'une crème montée légère ainsi que de dés de mangue et de melon. Jouissif.

Shang 10

Certes, le ticket d'entrée n'est pas donné mais l'étoilé Shang Palace mérite plus qu'une seule visite. Il faut y retourner approfondir la cuisine de Frank Xu, partager un canard laqué proposé en deux services, articuler son déjeuner autour des dim sum, goûter à l'une des innombrables spécialités cantonaises dont les prodiges semblent inépuisables.

 

Shang Palace

Shangri-La Hotel

10 avenue d'Iéna

75016 Paris

01 53 67 19 92

www.shangri-la.com

 

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14 septembre 2012 5 14 /09 /septembre /2012 13:30

Panda 2

Le patron qui est aussi le cuisinier de cette petite cantine chinoise relativement méconnue a comme la manie des pandas, une passion qui tourne gentiment à l’obsession. Déjà que les murs vert bambou offrent un cadre propice à l'épanouissement et la prolifération de ces mammifères considérés à juste titre comme trésor national, voilà maintenant qu'il détourne à ses heures perdues avec beaucoup d'humour et non sans tendresse nombre d' icônes et de tableaux célèbres. Ainsi un panda hilare se substitue au guide suprême, un autre se glisse dans les angoisses existentielles du Cri, l’œuvre phare du peintre norvégien Munch.

Histoire de boucler la boucle, 1% des recettes du restaurant est versé à une association de défense des pandas. Un véritable amoureux des pandas, vous dis-je.

C'est donc sous le signe des pandas que nous passons en revue les propositions de la carte qui s'étendent de la salade d'algues à la marmite de bœuf en passant par les dim sum, les nouilles sautées, le poulet à la sauce de sésame épicée ou des plats très relevés d'inspiration sichuanaise.

Panda 3

Les siu maï, les raviolis vapeur préparés maison option porc et chou (9,80 € les 15 pièces) sont plus que tentant. On les partage volontiers, se disputant même le dernier car il s'avère qu'ils sont bigrement savoureux, encore meilleurs avec du gingembre tranché très fin en lamelles qu'on ajoute dans la coupelle à la sauce soja.

Panda 4

Autre spécialité réalisée maison, les succulentes nouilles tirées à la main (lamian), se prélassant dans une soupe de bœuf dense et très parfumée, généreusement garnie de soja germé.

Panda 5

Pour finir, les boulettes de farine de riz gluant fourrées à la poudre de sésame (yuan xiao, ma pâtisserie fétiche) font immédiatement mouche.

Passionné(e) frénétique des pandas ou non, voilà une adresse de quartier plus que recommandable.

 

Panda Jardin

22 rue Mayet

75006 Paris

01 43 06 02 62

 

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21 mai 2012 1 21 /05 /mai /2012 16:33

(Yang 1)

La gastronomie comme l'amour est pleine de rendez-vous manqués. On aurait bien boulotté plus que nécessaire quitte à frôler le malaise ce fameux canard aux huit merveilles, une bête énorme, entièrement désossée, farcie de riz gluant, de châtaigne, de jambon cru, de gésier... cuite à la vapeur puis terminée au four - vaguement indécente, la chose, limite décadente, carrément orgiaque. Un détail et pas des moindres dont on aurait naturellement du se douter, c'est que le monstre ne se livre pas aussi facilement aux baguettes, son excellence réclamant d'être commandée 24 voir 48 heures à l'avance et c'est précisément cet oubli, - erreur fatale, impardonnable - qui explique que nous nous retrouvons un samedi midi en carafe, forcément déçus mais pas abattu, le moral un peu en berne mais l’appétit intact. L'essentiel étant préservé, on se console vite et on se remotive en parcourant la carte qui fait la part belle à la cuisine régionale de Huaiyang que des tablées entières de chinois exigeants viennent partager et savourer en famille. Voyez comme la carte a du relief: marmite de canard, poitrine de porc aux feuilles de moutarde séchées, tête de lion (boulette de porc géante cuite dans un court bouillon), crabe sauté, tofu à l’œuf de cent ans, lotus farci au riz gluant et au miel, salade de méduse... Autant dire qu'on n'est loin de l'amateurisme (pour rester poli) de nombre de restaurants «chinois» de la capitale.

Yang 2

Et comme les xiao long bao figurent en bonne place sur la carte (on se souvient que j'en raffole), c'est tout naturellement qu'on en passe commande à la chair de crabe plutôt qu'au porc, avec cette amère déception de les trouver relativement épais, marquant une certaine résistance sous la dent quand la pâte qui enveloppe la farce doit être légère comme l'air, quasi translucide, quelque chose d'extrêmement fragile à la base de laquelle se forme une petite poche (ici inexistante) remplie du jus brûlant de la cuisson qui se libère en bouche. Une fois le ravioli coiffé d'une fine lamelle de gingembre puis trempé dans une petite coupelle on est généralement catapulté au septième ciel sauf que dans le cas présent on fait du sur place. On est plutôt surpris et pas nécessairement désespérés alors qu'on avait avisé sur la toile des compte rendus plutôt satisfaisants sur ces mêmes xiao long bao, lesquels étaient appuyés d' images très convaincantes. On dira que le cuisinier était un mauvais jour.

Yang 3

Le porc Dongpo réserve de bien meilleures surprises. Se sont d'épais tronçons de porc caramélisés qui fondent dans la bouche (l'épaisseur de gras est égale à celle de la chair), du choux shangaien craquant et de la sauce tamarin qui arrose le tout. Délicieux. Avec une assiette d'aubergines sautées flanquées de piments secs entiers en trop petite quantité à mon goût (le palais français ne souffre pas le feu, la lave en fusion), c'est l'accompagnement idéal qui nous emporte cette fois véritablement au bord du Yangtse, le plus grand fleuve d'Asie. Très encourageant.

((Yang 4))

Avec ça, les serveuses sont juste craquantes. Et quand le canard aux huit merveilles, il n'a qu'à bien se tenir. Ce n'est que partie remise.

A la carte, compter 25 par personne.

Yang 5

 

Autour du Yangtse

12 rue du Helder

75009 Paris

01 53 34 05 78

www.autourduyangtse.com

 

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19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 21:55

Nood 1

On dirait la chose entendue: en bas, les jeunes femmes, la main jamais trop loin du portable, à l'étage les hommes, tous d'origine chinoise, en bande, beuglars à souhait et détendus au possible, bref, bien dans leurs baskets. En Chine, les cadavres de bouteilles de bière pulluleraient aux pieds des noceurs avant de grignoter l'espace restant. Ici, se sont les serviettes, façon confettis, disséminés aux quatre coins de la pièce. Suffit de se laisser porter par les éclats de rire qui nous montrent le chemin. Ça nous rappelle des souvenirs, de très bons, à Shanghai surtout.

Nood 2

Petit et convivial, ouvert sur la rue Saint Denis toujours aussi animée, le lieu nous botte franchement. Bonne pioche, se dit on en jetant un œil au menu (10,50 €), deux petites entrées et un plat à choisir entre une soupe de nouilles au bœuf et les nouilles sautées également au bœuf.

Nood 3

On a pas l’appétit pour la spécialité de la maison, la marmite de poisson pimenté, et d'ailleurs on a jamais raffolé de ce poisson à la chaire blanche et caoutchouteuse, quasi sans goût qu'on retrouve à l'identique ici comme dans l'Empire du Milieu.

Nood 4

On a d'ailleurs jamais compris comment ce plat pouvait avoir tant de succès. Cela reste pour nous un grand mystère tout comme ce simili bœuf de cosmonaute, sorte de gomme aplatie qui hante les bouis-bouis de Chinatown, esquintant allègrement les plats et qu'on s'étonne de retrouver ici où les intitulés pas si courant que ça à Paris (salade de méduse, tripes de bœuf, cacahuètes au vinaigre, canard frit) sont axés autour d' une cuisine Sichuanaise pur jus.

Nood 5

Les nouilles, faites sur place ne sont pas mauvaises au demeurant, ce qui tempère à peine notre irritation. Dommage, les deux petites entrées étaient irréprochables, tout comme le poulet à l'huile de sésame, exceptionnel.

 

Noodles Atelier

162 rue Saint Denis

75002 Paris

01 40 28 98 98

 

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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 11:39

Pa-1.JPG

Franchement pas terrible, le clone des Pâtes Vivantes de la rue du Faubourg Montmartre dont on avait pourtant bien apprécié l'original. http://www.foodinandout.fr/article-27338176.html

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Accueil désagréable (un euphémisme), service détestable (à croire qu'un sourire laisserait des cicatrices à vie) et cuisine au ras du mollet (ravioli chinois fadasse et caoutchouteux, soupe saturée d'huile, viande douteuse, seules les pâtes fraîches tirent leur épingle du jeu.)

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Je me console avec mon dixième concert de Low, donné pour la première fois à la Gaité Lyrique, non seulement mon groupe préféré - considéré comme «the saddest band in the world» - mais aussi le plus grand du système solaire (si). Et le concert de se conclure sur "Lullaby"... Parmi mes préférées.

Pa-6.JPG

 

Les Pâtes Vivantes 2

22 bd Saint Germain

01 40 46 84 33

 

Low

http://chairkickers.com/

 

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2 décembre 2011 5 02 /12 /décembre /2011 16:20

Rav-1.JPG

Le lieu est minuscule, moche, on y est un poil désagréable et il n'empêche qu'on y mange les meilleurs jiaozi de Paris. A croire que les cambuses qui ont l'air de rien abritent systématiquement de véritables trésors. Aussi, le couple pilotant ravioli chinois nord-est (certainement le nom de restaurant le moins inspiré, le plus je m'en foutiste de la capitale !) n'a-t-il pas assez de ses petites mains pour multiplier les raviolis pékinois comme des petits pains (mantou !) tant leurs créations (une dizaine de garniture au choix) se boulottent à la vitesse grand V.

--Rav-3--.JPG

Un exemple: on n'a pas plus tôt fait un sort aux raviolis au porc, chou blanc et champignon (4 € les 10 quelle que soit la garniture) qu'on enchaîne illico sur une portion équivalente (crevette, cive, champignon) mais grillée cette fois-ci, façon gyoza. A deux passe encore. A quatre on ne compte plus, sinon qu'on s'arrange pour lever le pied autour de la centaine engloutie.

Rav-4.JPG

Pâte diabolique, farce démentielle, avec une pointe de sauce pimentée et une petite salade de liangpi, de laminaire, de cacahuètes ou de poulpe en accompagnement, on est la tête dans les étoiles.

Rav-2.JPG

Parce que c'est simplement délicieux et inespéré à Paris, qu'on peut les manger en soupe (4,50 €) et surtout parce que ça change des raviolis servis dans les restaurants chinois, se morfondant dans une boite en bambou, étendus comme des cadavres sur une feuille de salade maronasse.

Rav 5

 

Ravioli chinois nord-est

11 rue Civiale

75010 Paris

 

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19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 18:20

((Taverne 1))

De la province chinoise du Shaanxi (capitale Xi'an, autrefois point départ de la route de la soie, mondialement célèbre pour son armée enterrée en terre cuite, hommage du premier empereur Qin à ses vaillants soldats), je me souviens de la grande diversité de xiaochi, ces petits plats de rue qui pullulaient dans les quartiers musulmans dont la communauté est relativement importante.

Taverne 3

Dans des ruelles non asphaltées et détrempées, il n'y avait pas deux pas à faire pour tomber nez à nez avec une cantine proposant des kao rou, des brochettes de bœuf ou d'agneau grillé, ou bien du yangrou paomo, une spécialité de la région héritée du commerce de la route de la soie du fait des échanges avec les marchands arabes, soit une copieuse soupe de nouilles maison, flanquées d'un morceau de mouton et accompagné d'un morceau de pain sans levain qu'on émiette soi même.

On trouvait encore les maijiang mianpi, ces larges nouilles froides (qu'en Birmanie on mélange à la main) assaisonnées à l'huile de sésame, rehaussées de piment et de poivre du Sichuan, suintantes, un brin écœurantes et à ne recommander qu'à des estomacs avertis.

Taverne 4

C'est cette cuisine acide et épicée (le vinaigre est ici largement utilisé, quand aux épices du Sichuan voisin, elles règnent en maître) riche et roborative qui a troqué le riz pour la nouille, et bien plus, que se propose de nous faire découvrir la salutaire Taverne de Zhao qui n'est absolument pas un restaurant chinois de plus, mais le restaurant chinois qu'on n'attendait plus.

Taverne 5

Des maijiang mianpi rebaptisés pour l'occasion liangpi (la salade de nouilles froides translucides) à la salade de tripes de porc en passant par le tofu aux œufs de cent ans, la carte passe en revue quelques uns des classiques de la cuisine du Shaanxi.

Taverne 6

Les temps forts ce midi sont le Baiji, de délicieux morceaux de porc mijotés dans un bouillon épicé fourrés au cœur d'un petit pain rond (4 €), les travers de porc aux vermicelles à la vapeur (6,50 €), fondants et savoureux, une quelconque salade de papaye qu'il aurait été préférable de troquer contre la salade de poulet à l'huile de sésame et lait de coco; ainsi que l'incontournable pot de terre végétarien (7,80 €), une soupe légèrement pimentée aux vermicelles de riz, champignons, tofu, varech, hémérocalle jaune et chou de Shanghai, aussi imprévisible et succulent que le reste.

Taverne 8

 Taverne 7

 

La Taverne de Zhao

49 rue des Vinaigriers

75010 Paris

01 40 37 16 21

 

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22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 11:32

 Momo--01-.JPG

Suite à mon précédent article sur Q Tea, Marie a eu raison de me recommander de faire un saut du côté de l'Opéra chez Momo (pêche, en japonais), pour son cadre très kawai, mignon comme tout, sorte de grosse sucette aux couleurs acidulées qui s'étend goulûment sur deux étages; son accueil tonique, souriant au possible, sa petite équipe fichtrement sympathique, sa cuisine plus que correct qui fait la part belle aux légumes de toutes sortes, pas souvent les plus gracieux mais chaque fois des plus sains et délicieux (champignons shiitake et enoki, germes de soja, pousses de bambou...) et son bubble tea au sésame servi dans un mug fendard qui tient plus que la route.

Momo--02-.JPG

Momo 4

Le menu du midi à 12,90 est ce qu'on appelle une bonne pioche avec une boisson au choix, deux petites entrées (tofu mariné, navets fondants et haricots verts), un plat à choisir parmi une proposition de six (pour ma part une épatante marmite de bœuf saté généreusement garnie en viande, légumes et vermicelles), la carte étant renouvelée tous les trois mois. Plus que fréquentable.

Momo 3

 

Momo

7 rue de la Michodière

75002 Paris

01 42 65 38 90

 

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12 septembre 2011 1 12 /09 /septembre /2011 19:50

Q 1

Il est d'excellentes adresses qu'on voudrait garder exclusivement pour soi, qu'on serait tenté de ne partager qu'avec une poignée de proches, une grappe d’initiés. Seulement, on serait bien sot d'endormir de tels secrets et de les jeter au fond de notre poche, jalousement, égoïstement. Aussi, ne manquera-t-on pas d'offrir Q Tea on à la face du monde et de le recommander chaudement, sincèrement comme on le ferait d'un artiste, d'une œuvre d'art dont on est persuadé qu'elle apporterait un peu de lumière dans la vie d'un tiers, sinon de l'espoir, de l'amour. Déjà, il y a cette chance, ce bonheur de replonger dans la (bonne) cuisine taïwanaise, si rare, si discrète dans la capitale.

Q 2

Quand en plus le lieu coloré et rafraîchissant est (très) intime (18 couverts maxi), que la carte met en valeur des plats qui font inévitablement remonter des flopées de souvenirs comme le bar frit nappé d'une sauce aigre douce, et que le menu du midi à 10, 50 € (entrée/plat/boisson) est l'occasion de faire à moindres frais le plein de saveurs, toutes les conditions sont réunies pour qu'on s'y précipite fissa.

Q 3

Ce midi on s'était laissé tenter en entrée par les guyozas bien saisis, peau de bébé sur le dessus, croustillant en dessous et farce impeccable. A suivre, le porc mijoté (plat simplissime et emblématique de la street food taïwanaise) est sans faille, ce qui n'est pas le cas de la soupe de nouilles au bœuf (bouillon trop clair, manquant de mordant).

Q 4

Pour information, le bubble tea est immonde (si ce n'était que les perles de tapioca pas même cuites). Lui privilégier le thé, autrement plus convaincant.

 

Q Tea

19 rue Notre Dame de Lorette

75009 Paris

01 55 32 04 68

 

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