La cuisine selon Julien Fouin et Ludovic Dardenay a ceci de remarquable qu'elle est en totale symbiose avec le nom du lieu, son espace et les attentes de ses clients. Transparente, directe, énergique et dégraissée au maximum, l'assiette à la justesse...
Il y a des jours comme ça, ou un plat nous tourne dans la tête jusqu'à l'obsession. Ce matin par exemple, je me réveille avec une furieuse envie de pot au feu. Impossible de me sortir de l'esprit le bœuf fumant et son assortiment de légumes imprégnés...
C'était comme ça. Avec cette foule qui s'amassait autour des étals, ces vendeurs ambulants qui criaient leurs marchandises en incompréhensible dialecte sicilien, ces carnizzieri en retrait mais dont les hurlements semblaient couvrir le moindre son du...
Soit un passage qui a conservé un soupçon de son esprit «popu» d'antan avec ses maisons ouvrières léchées par la vigne vierge, ses ateliers grignotés par la glycine grimpante, le tout dans une atmosphère très «village» propice à emballer le promeneur...
Le nom craint un maximum. Le burger à peine moins. Viande probablement de boucher (quoique on demande à voir) mais non maturée et sans caractère, buns affligeants fabriqués en Angleterre (quelle drôle d'idée), farineux et aussi nourrissants qu'une bolée...
A première vue on navigue en plein cauchemar. La démarche légèrement chevrotante, le soulier qui se dérobe sous le pavé irrégulier et humide, on louvoie dans l'ahurissement le plus complet entre de simili bistrots parisiens, des cantines savoyardes tout...
Disons le tout net, ce qui se cache (façon de parler) derrière la grande baie vitrée abritant de belles tables carrées en bois blond, de larges murs recouverts de soie japonaise et un bar rétro couleur menthe à l'eau (mais alors très léger), n'est pas...
La gastronomie comme l'amour est pleine de rendez-vous manqués. On aurait bien boulotté plus que nécessaire quitte à frôler le malaise ce fameux canard aux huit merveilles, une bête énorme, entièrement désossée, farcie de riz gluant, de châtaigne, de...
Avec cette chaleur on n'est pas mécontent d'occuper une petite table à l'ombre sur le trottoir. Vacances d'été aidant, le calme saharien de la rue de Cotte est rarement pris à parti par les véhicules qui se font aussi rares qu'un petit vent doux susceptible...
Presque en coup de vent, un petit luxe aussi furtif qu'un éclair, comme de déjeuner place de la Madeleine au Café Prunier dans le grand salon Art Déco garni de plaques émaillées et d'appliques Lalique avant de glisser sous l'église et d'attraper au débotté...
La devanture ne paie pas de mine, l'intérieur avec ses murs jaunis est plutôt lugubre et pour arranger le tout il n'y a pas âme qui vive. Et pourtant on aurait tort de passer son chemin: souvent, les belles histoires ne commencent pas autrement. Si entre...
Ambassadeur cantonnais sis au deuxième sous-sol de l'écrin second empire du Shangri La Hotel, le Shang Palace est à l'image de cette mondialisation effrénée qui décalque autant qu'elle reproduit, multiplie autant qu'elle essaime. Ce pourrait être Sao...
Toyomitsu Nakayama (Toyo pour les intimes, Toyo-san pour les idolâtres) a un cœur grand comme ça. Un cœur bondissant, indompté, un cœur en état de grâce qui a non seulement des yeux mais aussi des bras tendres et tendus qui attirent et étreignent une...
Au 19 rue Bréa tout a changé et rien n'a changé. Une trêve estivale et un grand écart plus tard, l'étoilé Sensing s'est mué en Guy Martin Italia, délaissant les créations néo classique pour les réjouissances de la grande botte, s'arrachant des cimes d'une...
Pour y prendre son petit déjeuner, ce n'est pas très original, c'est même plutôt convenu mais A Brasileira est un des cafés de Lisbonne auquel je reste attaché et où il fait bon venir déguster une pâtisserie, toujours à l'intérieur plutôt qu'en terrasse...
Mes séjours lisboètes ne commencent pas autrement. Un petit verre de ginja (liqueur de cerises griottes) avalé sans somation en plein cœur du Largo de Sao Domingos au minuscule et très populaire A Ginjinha. Avec la cerise au goût aigre c'est encore mieux....
Prolongement heureux de l'excellent foodtruck Cantine California, le Dépanneur s'est amarré dans la touffeur de l'été rue Fontaine sur les terres électriques de Pigalle. Une sorte de burger island que ce magnifique temple tout en bois recyclé aux vagues...
Exit le bol en pierre chaude lourde comme un cheval mort, chez Ma Kitchen, le traditionnel bibimbap se présente sous forme de lunch box en carton recyclable à manger sur place - 12 places assises, 2,5 (!) au comptoir - ou à emporter. Autre nouveauté,...
Méfions-nous des gens qui nous assomment à longueur de temps avec leur ''meilleure de pizza de Paris'', vice auquel il se peut que j'ai un jour succombé. On n'est jamais assez prudent avec l'enthousiasme de certains. Une chose est sûre: dans la catégorie...
Franchement pas terrible, le clone des Pâtes Vivantes de la rue du Faubourg Montmartre dont on avait pourtant bien apprécié l'original. http://www.foodinandout.fr/article-27338176.html Accueil désagréable (un euphémisme), service détestable (à croire...
Le lieu est minuscule, moche, on y est un poil désagréable et il n'empêche qu'on y mange les meilleurs jiaozi de Paris. A croire que les cambuses qui ont l'air de rien abritent systématiquement de véritables trésors. Aussi, le couple pilotant ravioli...
Il fallait au moins ça, un passage aux Agapes de Frédéric Naulleau pour chasser les mauvaises expériences cubaines, tenter d'oublier ces catastrophes gastronomiques à répétition. Pour ce type de reconstruction (un chantier plus ou moins conséquent selon...
C'est une habitude que j'ai pris, d’appeler les atayef des nuages (petites crêpes libanaises fourrées à la crème de lait parfumée à la fleur d'oranger, saupoudrées de pistaches concassées et arrosées de sirop de sucre), renommées de la sorte un jour que...
Ce n’est pas banal dans la capitale et ça fait un bien fou, un accueil aussi chaleureux, une telle disponibilité de la part de Patrick Barthelemy et son équipe, aux commandes de ce bistrot gourmand anciennement piloté par Gérard Vié dont les terrines...
L’effort d’imagination est loin d‘être insurmontable: qu’on se représente une rue animée d’Hanoi ou de Saigon, un bout de trottoir avec sa gargote nomade, une petite table à ras du sol et cette chaise minuscule en plastique rouge sur laquelle vous déjeunez,...
Le Pré Verre (Cuisine et vins d'auteurs), 8 rue Thénard, Paris 5è
Asian Wok (cuisine Thai avec un zeste de fusion), 63 rue Oberkampf, Paris 11è
El Mansour (Le couscous Marocain de la capitale sinon de l'héxagone), 7 rue de la Trémoille, Paris 8è
Croccante (Spécialités siciliennes, cuisine régionale à couper le souffle), 138 rue Vaugirad, Paris 15è