750 grammes
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28 août 2010 6 28 /08 /août /2010 09:31

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Une halte dans le quartier du Jordaan, très prisé pour ses ruelles aux maisons étroites, son marché aux oiseaux, ses cafés bruns et ses canaux paresseux ou glissent mollement les péniches. On y vient également pour frissonner et verser la larme dans la maison ou se cachèrent Anne Frank et sa famille.

Emotionné ou non, on trouvera bien un moment pour pousser la porte de Vennington, charmante adresse qui l’air de rien enchaine des sandwiches au pain brun estomaquant pour quelques euros seulement. On apprend même qu’un petit déjeuner est servi jusqu’à 11 heures.

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Après une longue marche, un yaourt fouetté aux framboises accompagné d’une relecture d’Autoportrait (à l’étranger) de Jean Philippe Toussaint est un bon moyen de se remettre en selle pour de nouvelles découvertes.

On notera que Vennington propose également des jus de fruits frais et des milk shakes, tous excellents à en croire les mines radieuses.

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Vennington

Prinsens straat, 2

Amsterdam

 

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26 août 2010 4 26 /08 /août /2010 19:32

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Le Café Américain situé dans l’hôtel du même nom est plutôt âgé puisqu’il date de 1902. Un jeune homme, en réalité. Les temps changent, lui ne bouge pas. Son immobilité est même plutôt redoutable. Un jeune homme, dis-je, qui se serait mis en frais avec ses fresques murales, ses lustres Tiffany et ses vitraux diffusant une lumière dorée qui est la palpitation de la vie, sa parole. La salle est vaste, princière, qui abrite un bar, un piano et une table de lecture vernie. L’hiver, fuyant la neige floconnante, on y passerait sans peine la journée entière, patientant que les aventures les plus extraordinaires surgissent et nous emportent loin.

American 2

Le Café Américain est en réalité un grand paquebot dont nous sommes l’un des innombrables passagers. Installé à une table, tournant le dos à la placette, on laisse la ville derrière soi. On s’évade, on s’évapore. On percevrait presque le roulis de la mer caresser les flancs du navire alors qu’on attaque la première bouchée de notre hamburger qui n’ait pas le meilleur que nous ayons mangé mais qui nous émeut délicieusement.

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«Tu reviendras», m’entendis-je penser tout haut. Des mots d’un autre monde, portés par l’atmosphère surnaturelle d’un conte, à l‘image de ce lieu enchanteur qui gagne en mystères et en intrigues dès la nuit tombée

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Café Américain

Leidsekade, 97

Amsterdam

 

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23 août 2010 1 23 /08 /août /2010 14:10

Waga 1

Wagamama est une chaine très populaire au Royaume Uni et dans les pays du Commonwealth, crée par l’homme d’affaire Alan Yau (les fameux Hakkasan et Yauatcha londoniens) totalisant 105 restaurants de par le monde dont 66 en Angleterre et rien moins que 25 à Londres. Parce que le Wagamama d’Amsterdam n’est qu’un satellite de cette vaste toile tissée de par le monde, l’une des innombrables ramification de cette chaine anglo-saxonne (on lui préférera le terme anglais de licensed), cela ne veut pas dire que vous deviez cesser sur le champ la lecture de cet article.

Au contraire, Alan Yau et son équipe se sont donnés beaucoup de mal proposer une cuisine japonaise saine, fraiche, modérément onéreuse (quoique ce dernier point soit discutable) et vivifiante. Leurs efforts ont payé et ont donné naissance à Wagamama dont l’antenne d’Amsterdam est le cadre de mon baptême du feu.

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En effet, Wagamama a tout pour plaire: une déco minimaliste, sobre mais fraiche, une salle vaste alignant d’interminables tables d’hôte, de larges baies vitrées qui sont une constance, une signature que j’ai retrouvé jusqu’à présent dans chaque Wagamama croisé en Angleterre. Lorsque la configuration du lieu le permet, comme ici précisément, le restaurant bombe le torse et se prolonge sur une terrasse.

Détail qui a son importance: victime de son succès ahurissant, les Wagamama sont hélas trop souvent pris d’assaut et les salles archibondées desquelles jaillit un volume sonore à la limite du supportable. Mieux vaut donc arriver en début ou fin de service.

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Comment expliquer un tel engouement? Par la fraicheur des ingrédients - on n’insistera jamais assez sur ce détail. La qualité de la cuisson, laquelle emploie les huiles avec précaution de manière à éviter les plats dégorgeant de graisse qui vous pèsent toute la journée. Ainsi ces soba au bœuf cuite sur plaque chauffante (15,75 euros) étaient simplement divines, à la fois subtilement parfumées (on ne recommandera jamais assez l’usage de la coriandre dans les plats sautés) et relevées. Dans une cantine traditionnelle, l’huile aurait pris l’ascendant sur les nouilles, sauf qu’à ma grande surprise, il en allait tout autrement: les soba buvait le jus de la viande et le plat se dégustait dans un bonheur retrouvé, avec des petits frissons.

Quand au bœuf, m’attendant aux inévitables ersatz qui nous sont habituellement servis, je fus frappé par la qualité de la viande, gouteuse, généreuse et fondante.

Waga-4.JPG

Assurément, à l’occasion d’un séjour à Londres, je ne manquerai pas de retourner chez Wagamama ou le service est semble-t-il toujours exceptionnel et assuré par une équipe jeune, attentive et dynamique. Avec ces soba cuites sur plaque, ces nouilles cuites dans un bouillon au lait de coco, ces ramen, ces riz sautés, innombrables entrées, jus de fruits frais ou salades copieuses, la carte mérite franchement toute notre attention.

Mais avant de futures réjouissances, la grande question qui demeure, celle que l’on ne peut plus esquiver plus longtemps est celle-ci: à quand l’ouverture d’un Wagamama à Paris? L’arrivée du messie se fait attendre.

 

 

Wagamama

Max Euweplein 10

Amsterdam

wagamama.com

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21 août 2010 6 21 /08 /août /2010 09:33

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On aime beaucoup ces grandes baies vitrées qui captent autant de lumière qu‘elles le peuvent, ces deux tables d’hôtes dont la principale en marbre, ces deux autres individuelles, l‘une à l‘entrée, accolée à la façade vitrée, la seconde au milieu de la salle, qui offre un joli point de vue sur cet espace dont le pouvoir de séduction est saisissant. On aime également les chandeliers sortis d’un conte de Perrault, ces tulipes disséminées ça et là et l’amabilité des deux jeunes femmes très affairées à l’heure du déjeuner, répondant du mieux qu’elles le peuvent aux sollicitations des clients et maitrisant à la perfection une poignée de langues européennes. Quelque part, elles nous épatent.

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Du fait de son carrelage en céramique blanche et de la belle caisse en bois derrière laquelle devait se tenir une grosse femme tassée et flegmatique aux cheveux probablement frisés, on pense immédiatement que ce restaurant/traiteur est installé en lieu et place d’une boucherie, ce qui nous est confirmé en milieu de repas.

Mais c’est d’abord ce moment exquis ou le regard parcourt lentement et dans sa totalité, la vitrine réfrigérée qui abrite un choix limité d’antipasti et de plats chauds (indice plutôt encourageant). Accrochée au mur, une ardoise et son choix de sandwiches proposé avec deux sortes de pain différent (pain brun, focaccia) dont certains sont garnis de tranches de veau, qui ont quelque chose d’affolant. Me choix se porte cependant sur un mélange de légumes que je souhaite le moins chargé possible et qui est un régal du fait que chaque ingrédient se donne à fond et prennent quelquefois une direction inattendue, comme ces brocolis parfumés au cumin. Les betteraves, les haricots al dente, les poivrons grillés qui fondent dans la bouche, c’est limpide, et sans fausse note.

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Les pâtes confirment que cette adresse est vraiment à retenir. La sauce bolognaise nous laisse béat au point qu’on termine sur cette impression très convaincante sans pour autant céder aux sirènes du sorbet citron/limoncello qui nous suit le restant de la journée comme un regret.

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Uliveto

Angle Nicolaas Witsen Straat/ Weteringsechans

Amsterdam

 

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