750 grammes
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9 novembre 2013 6 09 /11 /novembre /2013 10:54

Br 1

Voilà exactement le genre de burger dont Michel et Arnaud, à l'origine du projet, ne devraient pas avoir à rougir. Un burger d'exception qui se distingue de ses concurrents par un geste fort et audacieux (mais Bronco outre Atlantique ne signifie-t-il pas cheval indompté?), à savoir celui de préalablement beurrer les buns levés avec de la farine de pomme de terre avant de les faire dorer à l’extrémité de la plancha, autrement dit à plus basse température que la viande. Certains apprécieront la touche beurrée très marquée qui surprend au premier abord, d'autres resterons dubitatifs en ce qui concerne ce supplément de matière grasse (initiative discutable visiblement relativement répandu aux États-Unis) voir le rejetteront en bloc. Autant être avertis. Une chose est certaine, beurré ou pas , le burger proposé par l'équipe de Bronco dans un cadre atypique tamisé tout de moulures et bois sombre est une vraie machine de guerre.

Br 2

On aime son pain à la fois moelleux et croustillant à souhait, sa viande fondante, son bacon crépitant, ses oignons grillés et son cheddar dégoulinant à souhait. Simple, le Bronco beef burger revient à 11 € auxquels on ajoutera 1 € supplémentaire pour le fromage et encore un autre pour le bacon. Double, on comptera 16 €. Frites à la hauteur du tarif (4 €) fines et croustillantes et oignons rings panés à la bière aériens (6,50 € ).

Br 3

Pas donné, en effet, pour un burger frites hors boisson. On notera au passage les belles propositions décadentes telles le lobster roll (22 €), le grilled cheese sandwich (9 €), les meatball with garlic bread (14 €) ou encore l'imparable cheesecake au spéculos, pas donné comme le reste (7 €).

Br 4 

Bronco

39 rue des Petites Écuries

01 42 47 86 11

75010 Paris

www.bronco.fr

 

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 14:25

Lit 1

Taille de l'engin: 20 cm. Poids approximatif: 110 g. Caractéristiques: saucisse plaqué or travaillée à l'ancienne par un charcutier vosgien avec boyau naturel, garantie sans protéines de lait et cuite à la marmite. Pain moelleux élaboré par le même artisan boulanger à l'origine des bunsdu grand frère Big Fernand, moutarde conçue par un maître moutardier aux narines bien inspirées. Youpi. Maniabilité: excellente. Plie mais ne rompt pas.

Lit-2.JPG

Signe distinctif: à emporter ou à déguster sur place dans une petite salle ambiance boucherie avec billots en lieu et place des tables à manger, la bête se présente dans son ''écrin à hot dog'', classieux en plus d'être très pratique.

Lit-3.JPG

Hot dog du jour: saucisse bœuf porc, fromage à raclette, oignons frits, moutarde au mou de raisin, oignons rings impeccables en accompagnement ou purée maison, 14 € avec la boisson. Niveau de satisfaction: à son maximum !

 

 

Little Fernand

45 rue du Faubourg Poissonnière

75009 Paris

01 42 46 06 27

www.littlefernand.com

 

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20 octobre 2013 7 20 /10 /octobre /2013 08:55

((Mam 1))

A y regarder de près il manquait au quartier des Grands Boulevards un burger digne de ce nom. C'est chose faite avec Mamie Burger, sorte de clone de Big Fernand qui ne fait pas mentir cette réplique saisie au vol dans ''La Maman et la Putain'' comme quoi les contrefaçons s’avèrent souvent bien supérieures aux originaux. Autant dire qu'on attendait de pied ferme ce Mamie Burger et qu'on s'en méfiait comme de la peste brune à force de l'imaginer comme une resucée bancale et laborieuse de notre adresse favorite. Une bouchée aura chassé nos doutes et remis les pendules à l'heure. Ce burger là, en plus d'être bigrement généreux (rajouter un bon tiers de circonférence à celui sus-nommé, y compris Blend et PNY, ce qui nous rapproche des standards américains) semble marcher sur l'eau.

-Mam-2-.JPG

C'est qu'il a vraiment tout pour lui avec son pain signé Rachel's Cakes et son irrésistible croûte de lait parsemée de graines de sésame dont les buns ont été badigeonnés avant d'être enfournés, sa viande d'Aubrac fournie chez Desnoyer et ses frites ultra fines croustillantes et dorées à souhait.

-Mam-3-.JPG

On en veut pour preuve ce Papi Dédé d’anthologie ( 14 € la formule avec boisson exceptés bières et Bionade (compter 1 € en supplément) , 12 € sans la boisson) qui nous épate avec son bacon rugissant, son cheddar fondant qui pour une fois ne tient pas sa langue dans sa poche (c'est comme ça qu'on l'aime, gueulard et flamboyant) et sa sauce barbecue maison. Soit deux grosses claques en une avec peut-être cette réserve concernant la viande - au passage divinement fondante et juteuse - à savoir que les puristes regretteront l'absence de surface croûtée qui apporterait une appréciable touche flambée.

Mam-4.JPG

Outre que Big Fernand diffuse à plein régime de la variété des années 80 quand Mamie, elle, vous écorche les oreilles avec un pot pourri édifiant de Salut Les Copains; on prendra bien note que la salle ne compte que 20 couverts et que passé midi dix (très précisément) une queue non négligeable commence à se former sur le trottoir. Conséquence directe: clients attablés à l'entrée n'auront d'autre choix que subir les courants d'air. Qu'on se rassure, un second Mamie Burger plus grand, plus confortable est dores et déjà annoncé dans les deux mois à venir.

 

Mamie Burger

18 rue Saint Fiacre

75002 Paris

01 42 33 97 74

 

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19 septembre 2013 4 19 /09 /septembre /2013 22:51

(Pas 3)

Demandez la taille de l'engin, on vous répondra évasivement ''oh, une bonne dizaine de centimètres''. C'est trop vague ? Apportez un mètre et jugez par vous-même (au pire, faites constater par un huissier). Car le bazar est grand, très grand, quasi vertigineux, à tel point que le very best hot pastrami sandwich(19 €) est au sandwich ce que la tour Burj Khalifa de Dubai est aux gratte ciels.

Pas 2

Amateurs de tous les excès vous êtes ici chez vous dans le temple de la démesure, un dinerà la new yorkaise où les burger de la taille d'un éléphant côtoient des entrecôtes épaisses comme le poing. L'ambiance est survoltée (nous sommes au cœur du Marais), les mets sans surprise passablement moyens (pastrami vaguement écœurant, aucune nuance dans les saveurs, frites soufflées infâmes) mais le jeu en vaut la chandelle pour qui souhaite s'offrir un voyage à peu de frais (quoique tout rekatif) dans la Grosse Pomme, un voyage certes au rabais voir bradé en comparaison du monumental sandwich pastrami de Frenchie To Go chroniqué ici même, dont on ne s'est toujours pas remis

 


Schwartz's

16 rue des Ecouffes

75004 Paris

01 48 87 31 29

www.schwartzsdeli.fr

 

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2 septembre 2013 1 02 /09 /septembre /2013 18:01

(Dep 1)

Prolongement heureux de l'excellent foodtruck Cantine California, le Dépanneur s'est amarré dans la touffeur de l'été rue Fontaine sur les terres électriques de Pigalle. Une sorte de burger island que ce magnifique temple tout en bois recyclé aux vagues allures de chalet suisse ou l'on retrouve l'excellence du hamburger dégusté jadis marché Saint-Honoré.

(Dep 2)

Moins tassé que son aîné servi à la volée aux pieds du camion, d'une envergure plus large, plus imposant de taille, le hamburger du Dépanneur affiche à son tour dans une totale décontraction des velléités expansionnistes à l'image du Dude Burger (Beaufort alpin, poivrons rouges grillés, oignons caramélisés, bœuf monumental noir comme charbon en surface, tendre et saignant en bouche, bacon rugissant et croustillant, pickles, mayo 17 €), soit une luxuriante cathédrale qui se prend d’assaut à pleins mains et se dévore à franches bouchées entre deux aller-retour dans le cornet de frites juste divines. Exceptionnel.

 

 

Le Dépanneur

27 rue Pierre Fontaine

75009 Paris

01 48 74 48 74

www.facebook.com/LeDepanneur

 

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31 juillet 2013 3 31 /07 /juillet /2013 10:11

Fred-1.JPG

Après Le Camion Qui Fume, la success story de la californienne Kirstin Frederick se poursuit du côté de Ménilmontant, nouvelle étape parisienne sur un chemin pavé d'or avant dans les mois à venir de se doter d'un troisième food truck, conquérir le reste de l’hexagone (Lyon dans un premier temps), l'Europe avec l'Espagne dans le collimateur et pourquoi pas le monde.

-Fred-2-.JPG

Exit, donc le camion à roulettes, ses queues interminables et indécentes, son burgerplatine qu'on dévore à la va comme je te pousse comme des pouilleux sous la neige, la grêle, le soleil de plomb sans l'ombre d'un coin de table sur lequel faire souffler ses coudes. Grégory Marchand a ouvert le bal au printemps dernier avec son Frenchie To Go atomique, Kirstin Frederick lui répond du tac au tac en inaugurant ces jours-ci son delicatessende 40 m2 et six mange-debout, poignée de tables en terrasse tout en murs bleu ciel et briques blanches monté en partie grâce à une levée de fonds participative via Bulb in Town (pour info un don de 1000 € donnait droit entre autres privilèges à obtenir que son nom soit inscrit sur la vitrine quand un geste de 5 € vous récompensait d'un chiffon de nettoyage estampillé Freddie's, une autre définition du grand écart.)

Produits ultra costauds (pastrami mariné une bonne semaine, fumé six heures puis terminé à la vapeur, pickleset sourcreammaison, ''tout est maison, claironne Kristin, à l'exception des pains Gontran Cherrier'') pour une grosse demi douzaine de sandwichs chauds minute mis en orbite après un temps d'attente plutôt longuet (période de rodage).

-Fred-3-.JPG

Après celui mémorable de Frenchie To Go, pourquoi ne pas retâter du Reuben garni de pastrami justement, de choux blanc et d'une sauce 1000 isles similaire à celle utilisée dans les fameux burgers du Camion. Une claque en plein figure, une expérience galvanisante, gustativement jouissive dans un genre peut-être moins épique que chez Frenchie mais avec la même générosité, la même exubérance, la même radicalité. Deux façons de dire je t'aime. Avec la formule comprenant le paquet de chips et le soda fontaine, compter 13 €.

Fred-4.JPG

Tout aussi exceptionnel, le Glénant avec filet de thon cuit à cœur (11 €), un sandwich rarissime sous nos latitudes proposé dans un bun brioché aérien qui n'est pas inconnu des inconditionnels du Camion.

Fred-5.JPG

A une prochaine visite les I love Lucy (dinde, bacon, avocar, fromage et crudités), Freddie from Philly (fines tranches d'entrecôte, légumes grillés, fromage) et Goodman (pastrami, pickles, moutarde). Enfin, pour rester dans la note, les pâtisseries Rachel's Cake n'attendent que nous. Autant dire qu'on nage en plein rêve.

 

 

Freddie's Deli

22 rue Crespin du Gast

75011 Paris

01 84 16 33 75

www.freddiesdeli.com

 

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29 juillet 2013 1 29 /07 /juillet /2013 08:16

(Br 1)

Qui a le privilège de ne jamais manquer les interventions de Bruno Verjus sur l'antenne de France Culture peut facilement faire le rapprochement avec ces acteurs qu'on suppose capables de lire le bottin pendant des heures sans jamais lasser leur auditoire. Aussi, lorsqu'il détaille par le menu une recette de son cru c'est chaque fois du nectar pour nos oreilles et le cœur qui balance comme surgit au détour de chaque phrase une poésie nourrie à la rhétorique fleurie, imagée et ondulante.

On se dit que goûter sa cuisine, fut-ce celle de Verjus Sandwich à défaut du très épicurien mais onéreux Table, devrait prolonger l'enchantement. Et c'est exactement ce qui se produit. Dans cette minuscule cave voûtée située sous le restaurant qu'on devine étoilé dès la prochaine moisson, trois sandwichs piochés dans le répertoire américain se disputent la vedette de 12h30 à 14h00 au milieu d'une petite assemblée majoritairement anglo-saxonne.

Br 2-copie-1 L'occasion pour 15 € de goûter le Bakesale Betty qui se présente comme une copieuse tranche de poulet frit dans du lait ribot, assaisonnée de persil, de piment vert, de salade de chou, de vinaigre à la moutarde et claquée entre deux buns prodigieux. Quart d'heure renversant avec son poulet rosé, sa friture de haute voltige.  

Pour accompagner le sandwich je pioche dans la formule une succulente limonade Fever-Tree au citron de Sicile, raisonnablement sucrée (de canne), tout ce qu'il y a de sain. Après, pourquoi ai-je choisi en dessert le brownie bien fondant mais furieusement bourratif et totalement hors sujet par cette chaleur plutôt que les cookies; allez comprendre...

 

 

Verjus Sandwich

47 rue Montpensier

75001 Paris

www.hkmenus.com/index.html

 

 

 

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2 juillet 2013 2 02 /07 /juillet /2013 15:23

(B 1)-copie-1

Un hamburger de ce niveau j'en boulotterai facilement deux. Et pourquoi pas trois tant que j'y suis? La faute à deux dingos du totem étasuniens qui ont réussi la prouesse de nous offrir sur un plateau en or rien de moins qu'un burger de compète, plutôt formule 1 que 3000. Soient deux cousins insupportables par les temps qui courent parce que jusqu'aux boutistes, intraitables sur la qualité des produits, et obsédés par l'excellence. Des sales gosses auxquels on devrait sauter au cou et claquer de grosses bises sur les joues. 

B 2

Il n'y a pas de miracle. On les revoit quelques mois avant l'ouverture s'en allant faire leur marché au rayon ''crème de la crème''. Et un Hugo Desnoyer par ici pour vous aider à sélectionner les meilleurs morceaux susceptibles de transformer votre burger en bombe à retardement (avec ce qu'il faut de gras, une viande hachée avant chaque service, cuite saignante à cœur, croustillante à l’extérieur et terminée sous cloche), et une Rachel par là pour son bun brioché aux flocons de pomme de terre, conçu en exclusivité avec la paire de doux dingues, reçu frais chaque matin, snacké à la plancha pour lui donner du croustillant puis cuit une dernière fois sous cloche pour réchauffer l'extérieur sans durcir l'intérieur de façon à lui conserver tout son moelleux. Ajoutez à cela un bacon rugissant, des légumes plein de peps, des frites croustillantes cuites à la Belge (en deux temps) à saupoudrer ou non d'épices Cajun et vous tenez sur le papier et dans les faits un burger de très haut niveau.

B 3

Signe distinctif de B&M calqué sur la célèbre chaîne américaine Five Guys, on compose soit même son hamburger parmi un choix de quatre (hamburger, cheeseburger, baconburger, bacon cheeseburger), en cochant sur une petite fiche son ou ses toppings (tomate, pickles, champignons...), sa sauce (savoureuse B&M, mayo, Ketchup, piment de Cayenne, miel, Worcestershire) et le/les extras (impeccables oignons caramélisés en ce qui me concerne). Petit bémol, le cheddar est soit taiseux soit inexplicablement absent du burger, ce qui au passage n'enlève rien au plaisir. Combo bacon cheeseburger + oignons caramélisés, frites, boisson: 13, 60 €. On revient très vite.

 


B&M

82 avenue Parmentier

75001 Paris

01 43 57 26 11

www.facebook.com/bmburgers

 

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28 juin 2013 5 28 /06 /juin /2013 14:28

Frog 1

Le nom craint un maximum. Le burger à peine moins. Viande probablement de boucher (quoique on demande à voir) mais non maturée et sans caractère, buns affligeants fabriqués en Angleterre (quelle drôle d'idée), farineux et aussi nourrissants qu'une bolée d'air, lesquels avec ça épongent sauce et jus de viande pour finir par se désagréger honteusement entre vos doigts.

Frog-3.JPG

Salade iceberg en quantité abusive (un clin d’œil poussif au Big Mac?, espoir un temps caressé de faire du plein avec du vide? ) qu'on laisse s'accumuler avec indifférence sur le plateau. Un applewood cheddar fumé en quantité microscopique qu'au passage on aura oublié de ramener à la vie, une sauce barbecue visiblement bloquée à la douane; à ce stade de l'inventaire on a plus que frôlé le scénario catastrophe: on nage en plein dedans.

Frog 4

Ni bouée de sauvetage, ni miracle de dernière minute: ce BBQ burger et ses frites sans originalité (épaisses et pas trop grasses, décalque paresseux de celles des baraques à frites du nord) non seulement ne nourrit pas son homme (on ressort de là avec l'impression d'avoir sauté son repas sinon de s'être fait filouter) mais en plus de ça vous fait regretter de n'être pas plutôt allé chez Big Fernand ou pour 50 centimes de moins, soit 15 € vous piocherez dans la formule le hamburger haute couture de votre choix (ici limité au seul cheeseburger dans le très chiche menu affiché également à 15 € !), frites et boisson inclus ! Voilà qui fait très mal et qui justifie à lui seul qu'on ne remette plus les pieds dans cette franchise en devenir dont seul est à sauver le service jeune et compétant (quoique singeant celui à l'américaine ). Allez, on se dépêche d'oublier. Oups, c'est déjà fait.

 

Frogburger

19 rue du Faubourg Saint-Antoine

75011 Paris

www.frogburger.com

 

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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 15:17

(Fr 1)

Paris n'en finit plus de rattraper son prodigieux retard en matière de street food, take awayet autres deli's. Ce jour là, c'est rue du Nil que ça se passe et comme en cuisine les bonnes choses fonctionnent par trois, il s'agit de la troisième adresse de Gregory Marchand rue du Nil après l'étoilé Frenchie et son Wine Bar, donnant ainsi la réplique à Bertrand Auboyneau rue Paul Bert et Thierry Breton rue Belzunce.

Frenchie To Go c'est exactement le genre d'adresse dont on se demande comment on a pu faire pour s'en passer. Et de se souvenir un brin navré à quoi ressemblait notre quotidien entre deli'sen carton et coffee shopsnavrant avant qu'on avise en cuisine ce fish and chips de merlu de ligne fraichement débarqué de Saint-Jean-de-Luz, flanqué de frites, mushy peaset de sauce tartare maison (14 €). Carrément bandant. On mesure d'autant plus l'ampleur du gouffre que Frenchie To Go vient combler en reluquant à la table voisine un des six sandwichs à la carte, le Hot Dog (8 €) qui peut se la ramener avec sa saucisse de bœuf fumé maison et sa choucroute au vinaigre de cidre. Chose promise, on se le met de côté pour une prochaine visite.

Fr 2

Quand vient notre tour de croquer dans un sandwich, par exemple le Reubens (12 €) (après avoir un moment hésité à taper dans le Lobster sandwich -22 €), on est loin de faire une tête d'enterrement, mis K.O plutôt par ces généreuses tranches de pastrami légèrement fumé ravageur - lequel est vendu à la coupe -, ce cheddarqui nous tape illico dans les narines, le pain légèrement brioché et imbibé d'huile d’olive ''Des deux amis'' de chez Du Pain et des Idées, la touche de Savora pour harmoniser l'ensemble et un cornet de frites cuites en trois temps, ultra fines et croustillantes (3,50 €).

Pour peu qu'on aime la bière on taperait sans hésiter dans une de ces bouteilles en provenance d'un des quatre coins du globe, à moins qu'on n'opte pour la Ginger beer qui poursuit bon an mal an sa fermentation dans des jarres rangées le frigo à l'entrée (pour ma part je me contenterai d'un jus de gingembre maison (4,50 €) aussi délicieux et poivré que dans les cantines de la Goutte d'Or). Idem pour le café, d'excellente facture on n'en doute pas puisque renseignement pris les barrista ont suivi une formation chez Ten Belles. Respect.

Fr 3

Autre tendance du moment, Frenchie To Go fait lui aussi son lève tôt et propose dès potron minet un petit déj à base de granola au fromage blanc, muffin œuf bacon, jus de fruits frais... La perle, quoi. Et avec ça, ce jour-là c'est Gregory Marchand en personne qui vous apporte votre sandwich au comptoir. On en redemande.

 

 

Frenchie To Go

9 rue du Nil

75002 Paris

www.frenchie-restaurant.com/frenchie-go

 

 

 

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