750 grammes
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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 09:29

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On le sait, au Vietnam comme partout ailleurs en Asie, la restauration, surtout la petite, celle de rue, est une affaire de famille. Ici, dans une cuisine grande comme la paume d'une main, deux sœurs mitonnent les incontournables vietnamiens, de la pho au bo bun en passant par les plats sautés, lesquels, généreux et accompagnés d'une viande ou d'un poisson de premier choix figurent parmi ce qu'il se fait de mieux en ville (entre 12,50 € et 16,50 €).

Jar 2

Pour le reste, rien d'inédit et encore moins de révolutionnaire mais une cuisine franche et soignée qui nous rend meilleurs sinon heureux. Comme les banh cuon (6,50 €), ces crêpes de riz aux champignons cuites à la vapeur qui fondent en bouche et sont pur moment de délice.

(Jar 3)

Les nems croustillantes (8 €) bien dorés à l'extérieur garnis non pas à la va vite mais avec de la bonne viande et de bons légumes qui craquent sous la dent et laissent un souvenir impérissable.

Jar 4

La pho (10 €) est-elle aussi d'un excellent niveau, laquelle nous enivre avec son bouillon riche et parfumé.

Une adresse tranquille fréquentée en grande majorité par les habitants du quartier.

 

Le Jardin de Montsouris

1 rue de la Cité Universitaire

75013 Paris

01 45 88 36 66

 

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22 novembre 2013 5 22 /11 /novembre /2013 10:19

Can-1.JPG

Can.Tin(e), comme son nom l'indique. L'heureuse transposition par les craquantes Juliette et Catherine de ces micro restaurants de rue qui grignotent les trottoirs d'Hanoi, de Saigon et d'ailleurs avec leurs minuscules tables vacillantes et tabourets en plastique à ras du sol qui vous font monter les genoux quasiment à hauteur du menton.

Can-2.JPG

De même que ces cantines improvisées sur un bout de trottoir ne proposent pas plus de trois ou quatre plats, l'offre de l'austère mais lumineuse Can.Tin(e) qui fêtera au début de l'an prochain son premier anniversaire, se limite à l'indéboulonnable bo bun, le non moins indécrottable banh mi,mais encore un plat de riz accompagné de légumes ou d'une soupe, que viennent compléter les indéfectibles nemssavoureux et croustillant en diable et rouleaux de printemps, sans oublier une salade à humeur et ingrédients variables.

Can-3.JPG

Le mercredi, jour des enfants, un plat surprise chaud et appétissant nous attend comme cette poitrine de porc marinée accompagnée de crudités et de riz blanc cassé.

Can-4.JPG

C'est bon, frais et pas ruineux (12,50, l'entrée, le plat et le dessert – un délecieux gâteau au manioc et lait de coco). Aussi bien que sur un bout de trottoir mais au chaud et en bonne compagnie.

Can-5.JPG

A noter que Can.Tin(e) est un des rares point de vente sur Paris de l'excellent chocolat Marou dont on a rencontré l'hiver dernier à Saigon les deux sympathiques et talentueux ''faiseurs'' de chocolat.

 

Can Tin(e)

66-68 rue du Faubourg Poissonnière

75010 Paris

01 44 79 06 17

www.can-tine-vn.fr

 

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1 novembre 2013 5 01 /11 /novembre /2013 20:03

Em-1.JPG

Les murs sont jaunes comme dans mon souvenir les façades colorées de certaines maisons de la vieille ville de Hoi An. Ce jaune pâle qu'on retrouve dans l'intérieur bohème du couple formé par le frère et la sœur dans ''A la verticale de l'été'', le joli film tendre et contemplatif de Tran Anh Hung. Ce jaune précisément qui force à se souvenir, qui amène à s'émouvoir.

Au mur, une poignées d'affiches décolorées étalant sur une vieille carte les colonies composant jadis la péninsule indochinoise. On regarde, on imagine, on se dit c'était ça.

Un vieux meuble en bois rempli de livres de cuisine et de voyage. L'évasion à portée de mains.

--Emi-2--.JPG

Une ampoule a claqué. On ne la change pas sur le champ. Ça attendra. En Asie rien ne presse, on a tout son temps. Le temps on en fait chaque matin provision. On l'amasse, on le ventile ou bien on le dilue comme dans cette Pho ou rien ne manque pour qu'elle trouve grâce à nos yeux. Si riche, si bonne, qu'on en fait notre reine d'un jour.

Emi-3.JPG

Emi-Lee, donc, gracieuse franco-vietnamienne prend la précaution de nous avertir que le bœuf n'est pas jeté cru au dernier moment dans la soupe comme c'est le cas dans les rues de Saigon ou d'ailleurs, mais marinée puis cuite à l'avance. Ce qui ne gâte en rien le plaisir. Le bouillon est dense, merveilleusement parfumé, la viande est tendre. On sourit, on se sentirait presque heureux.

Emi-4.JPG

Avec trois délicieux petits rouleaux de printemps porc/crevette roulés maison la formule revient à 9 €, ce qui est plutôt bon marché. Outre le soupe, on a le choix entre le Bo Bun, le Ban Mi et puis c'est tout. Ce qui est déjà bien.

 

 

Emi-Lee

21 rue des Messageries

75010 Paris

01 45 23 98 67

www.emi-lee.fr

 

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20 septembre 2013 5 20 /09 /septembre /2013 16:00

((Co 1))

Avec un nom pareil qu'il n'est pas allé chercher sous la semelle d'un éléphant Cô My Cantine affiche immédiatement la couleur. Bo bun, loc lac, pho et composent les seuls réjouissances de cet îlot détaché de la plaque asiatico-bellevilloise. Fraîchement ouvert à Ménilmontant, déployé autour d'un très joli cadre de bois clair, pierres apparentes et large baie vitrée, Cô My Cantine travaille avec obstination et non sans malice cette poignée de plats totémiques et routiniers que les parisiens connaissent sur le bout des baguettes et qu'à force ils finiront bien un de ces jours par prendre en grippe.

Co 2

Pour l'heure, on boulotte sans réel plaisir un bo bun sur le fil pas indigeste mais pas brillant non plus, où les nems croustillent, où la menthe est curieusement remplacée par de la ciboulette (moins onéreux ? plus facile à conserver?) et le bœuf positivement médiocre (mou, spongieux, à tout prendre on préférerait encore du chat ou du chien). Pas téméraire, on laissera à d'autres que nous le soin de juger de la pho qu'on imagine copieusement gratinée.

(Co 3) 


Cô My Cantine

18 rue de Ménilmontant

75020 Paris

 

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30 août 2013 5 30 /08 /août /2013 10:41

(Bida 1)

Devanture pouilleuse, salle pleine à craquer du matin au soir, cuisine mollassonne et sans surprise; au mois d'août on ne mégote pas avec le vélo et on va dénicher dans tout Paris les bonnes et moins bonnes adresses comme on irait à la cueillette au champignons. Et tant pis pour les kilomètres, la fatigue dans les jambes, trop heureux qu'on est de débusquer cette cantine visiblement archi-connue des connaisseurs, laquelle est suffisamment éloignée de Chinatown pour tenir à distance sa foule des beaux jours mais suffisamment proche pour emporter jusqu'entre ses murs les parfums et l’exotisme.

Bida 2

Inutile de dire que j'ai boulotté de bien meilleures ban beo (mini crêpes de riz à la vapeur et aux crevettes séchées) mais oreille attentive et bon vouloir, en cette belle journée estivale je ne me vois pas faire la fine bouche et ne boude pas mon plaisir pour un empire.

Bida 3

Le porc grillé et vermicelles de riz a tout d'un champion sur la photo, sauf que la viande cuite sur tout sauf du charbon de bois n'est certainement pas de premier choix, ce qui est de toute manière une constante dans le quartier. Et alors ! Tremper les vermicelles et la viande dans la coupelle de sauce poisson, vinaigre de riz, sucre et piment, échanger avec le personnel histoire de peaufiner mes leçons de vietnamien, c'est le grand luxe, le pied total.

 

Pho Bida Viet Nam

36/38 rue Nationale

75013 Paris

01 53 79 01 61

 

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8 août 2013 4 08 /08 /août /2013 07:04

((Ban 1))

Des food-trucks comme s'il en pleuvait. De toutes les couleurs et à toutes les sauces. Et ça continue. Aujourd'hui, cap à l'est, direction le Vietnam qui s'est fait tout petit, roulé sur lui-même pour se glisser dans ce joli camion bleu céladon aux dimensions modestes comparé au mastodonte Camion Qui Fume.

Ban 2

Un restaurant mobile (encore) à taille humaine, voilà qui fait plaisir. D'autant que la carte propose deux ou trois banh mi changeant au grès des jours, de l'envie et de l'inspiration, des bubble tea aux perles d'agar agar fruitées et colorées, un café glacé au lait sucré comme on en sirote sur les tables à tréteaux métalliques au Vietnam, une sélection de thés du Palais des Thés, et même, cerise sur le gâteau, des tablettes de chocolat Marou dont on se souvient avoir eu le privilège de croquer des fèves en cours de torréfaction dans la fabrique de Saigon.

Ban 3

Autant dire que Ban Mi Nomade a tout pour nous être sympathique, sans compter qu'au premier coup de mâchoire le sandwich poulet/graines de coriandre et coco s'avère du tonnerre et prend carrément son pied avec son pain à la sa croûte croustillante de graines de sésame noires ou blondes, une mie bien alvéolée, une mayonnaise maison qui remplace le traditionnel trait de sauce soja et un poulet bondissant tout juste du wok. De quoi vous donner illico le sourire. Après ce festin modeste mais festin tout de même deux choix s'imposent: étude studieuse dans une des salles de l'austère Bibliothèque François Mitterrand ou évasion sur grand écran au MK2 Bibliothèque. Et pourquoi pas tant qu'on y est traverser la passerelle Simone de Beauvoir pour se la couler douce sur le gazon des jardins Bercy !

 

Banh Mi Nomade

Du lundi au vendredi 12h00-14h30

MK2 Bibliothèque

www.banhminomade.com/

 

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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 17:46

M 1

L'un n'empêche pas l'autre. Déjà que le non moustachu Fabien, ancien stagiaire de Daniel Boulud à New York, puise subtilement dans les produits et épices asiatiques pour donner un relief inattendu à ses plats de factures bistrotières, voilà maintenant qu'il revisite un duo de classiques sud-est asiatique dans sa redoutable formule déjeuner à 16 € incluant au choix unbo bunou une grande soupe thaïe (mise ces jours-ci au rencart pour cause de grosse chaleur) ainsi que le dessert du jour et un café. Autant dire la bonne affaire du quartier.

M 2

Et avec ça on n'est pas déçu. Privilégiant une approche instinctive au mimétisme pur et dur, le chef n'hésite pas à prendre des libertés, sans perdre pour autant de vue l'équilibre sensoriel, le rendu optimum des saveurs. Charriant plus d'émotions que dans bien des cantines spécialisées, son bo bunà la fois léger et dense n'a pas cette rigidité qu'on retrouve hélas si souvent dans les bols des mauvaises tables. Vermicelles de riz dans toutes leur fraîcheur, irréprochables nemsaux légumes maison, blanc de poulet astucieusement arrosé de sauce satay, feuilles de salade nobles, pousses de soja sans la moindre tâche de noirceur, le bo bun impressionne tant par sa que sa justesse et sa simplicité.

M 3

Quand à la soupe au bouillon de coco, qu'on a testé une fois précédente, on rappellera que les parfums exotiques montent comme une marée de sa surface exquise de fraîcheur et de calme laiteux. Et que les yeux grands ouverts de volupté on y plongerait. C'est dire si on l'aime.

 


Moustache

3 rue Sainte Beuve

75006 Paris

01 42 22 56 65

 

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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 15:15

Foyer-22-copie-1.JPG

Qu'on se le dise, la mythique cantine vietnamienne de la rue Monge a fait peau neuve. Un relooking intégral qu'on attendait plus (nouvelle équipe de bénévoles, déco rafraîchissante un poile vintage, lampions, bois clair et murs gris souris) pour ce hub associatif fidèle à sa vocation initiale d'entraide, de rencontres et d'échanges depuis 1975. Et toujours à l'étage cette salle de réunion équipée pour accueillir comme il se doit les associations favorisant les échanges France-Vietnam; des expositions temporaires, livres, presse et jeux de société bilingue mis à disposition du quidam sans compter des cours de français (à venir, des cours de vietnamien grand débutant) et depuis avril des leçons d’échec vietnamien, pratique pour se ridiculiser dans une duong d'Hanoi ou de Hué.

Foyer 3

Toujours aussi populaire, bouillonnant et résolument tourné vers l'avenir avec cette façon bien asiatique de penser au passé la tête tournée vers le futur puisque le passé on peu le voir, il est devant nous, pas le futur, cette grande inconnu; le Foyer Viêt Nam reste ce lieu incontournable où laper une honnête Pho (7,80 € le grand bol) un jour de froid relatif comme celui-ci, d'autant que l'association prélève 0,20 € sur chaque plat au profit d'étudiants vietnamiens défavorisés. Dont acte.

 

 Foyer Viêt Nam

 80 rue Monge 

75005 Paris

 01 45 35 32 54

 www.foyer-vietnam.org

 

 

 

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2 décembre 2012 7 02 /12 /décembre /2012 11:31

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Ras le bol (c'est le cas de le dire) de la sempiternelle Phô? Pourquoi ne pas succomber à sa variante injustement méconnue sous nos latitudes et sous représentée à Paris ? La soupe de Tourane appelée aussi Mi Quang mérite amplement qu'on lui donne sa chance.

Song-2.JPG

Pourquoi pas chez Song Huong, unique ambassadeur à ma connaissance de cette spécialité du centre du pays qui se caractérise par son bouillon de couleur rouge orangée, des nouilles de pâte de riz jaunes (plus gouteuses que les blanches), des galettes de riz croustillantes et du radis blanc auxquels viennent s'ajouter crevettes, épaule de porc, cacahuètes concassées, germes de soja, oignons, menthe et piment en poudre. Au Vietnam, ou la notion de plaisir est élastique à souhait, on ne manquera pas d'ajouter de la saucisse vietnamienne, du crabe ou des œufs de caille.

Bruyante et moyennement confortable mais immergée dans le jus de la vie, Song Huong, qui a pour voisin immédiat la très surestimée Phô 14, est l'adresse incontournable pour découvrir ce plat copieux et ravigorant (8,50 € ) promt à redresser le mercure de nos soirées d'hiver longues et glaciales.

 

Song Huong

129 av de Choisy

75013 Paris

01 45 85 01 76

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31 août 2012 5 31 /08 /août /2012 13:30

Mai Do 1

Mai Do ce n'est pas le gourbi vietnamien habituel, c'est même tout le contraire: banquettes tout ce qu'il y a de confortable, lumières tamisées, pas une poussière qui traîne, pas un poil qui dépasse, c'est la restauration vietnamienne en souliers vernis.

Histoire de changer du bun bo et de la phô, mettons de côté la carte ramassée au maximum et optons pour la formule «Têt à Têt» (54 € pour deux personnes.)

(Mai Do 2)

Ça commence plutôt bien avec le banh cuon (crêpe de farine de riz farcie de porc haché et de champignons noirs cuite à la vapeur) et ses tranches de tofu fumé, une spécialité du nord pas vraiment réputée pour ses cabrioles gustatives dont l'intérêt réside plutôt dans le jeu des températures, ni trop chaud, ni trop tiède ainsi que dans la texture ni trop ferme ni trop fondante de la crêpe.

Mai 3

L'affaire prend une excellente tournure avec le mémorable bouillon aigre-doux aux crevettes et légumes, richement doté en herbes fraîches, subtilement poivré avant de se ramasser en beauté avec la cassolette de poisson chat au caramel. Portions maigrichonnes (une cassolette pour deux, soit une fine tranche chacun), caramel à côté de ses pompes et glutamate à plein tube.

Mai 4

Loin d'être abattu (le bouillon reste une expérience qu'on peut dores et déjà qualifier d'inoubliable), on reprend nos esprits avec les vermicelles de riz translucides, lait de coco, graines de lotus, patate douce, manioc et tapioca. L'équivalent d'une bombe.

Mai 5

 

Mai Do

23 bd du Montparnasse

75006 Paris

01 45 48 54 60

 

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