750 grammes
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20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 08:00

Po 1

Trùc m'avait prévenu. ''Quasi impossible que tu trouves ce dessert au marché et encore moins au restaurant et s'il s'avérait par le plus grand des hasards que tu mettes la main dessus je te mets au défi de le trouver meilleur que le mien.'' La belle Trùc a raison: les banh bôt ban (banh, gâteau, bôt ban, tapioca) ne courent pas les rues et sur les marchés je n'en ai vu pour ainsi dire jamais. Quand à ce que le sien nous comble de bonheur plus qu'aucun autre, ça je n'en doute pas un seul instant.

Po 6

Réaliser cette spécialité n'est pas forcement chose aisée mais ce n'est pas très difficile non plus. Il suffit de la regarder faire, noter scrupuleusement les ingrédients, les quantités, et s'efforcer d'observer son tour de main plutôt que son tour de hanche, sinon son visage qu'il m'arrive de ne plus quitter des yeux pendant un temps qui me semble interminable mai jamais trop long.

Po 2

Ça se passe donc ainsi. On fait bouillir dans les 300 grammes de graines de germe de soja, lesquels vont jaunir à la cuisson. Ensuite, on en fait amoureusement des petites boulettes qu'on met de côté.On enchaîne avec la même quantité de tapioca qu'on fait gonfler en versant dessus de l'eau bouillante. On laisse un peu reposer puis on ajoute environ 300 grammes de farine de tapioca. On malaxe le tout en versant régulièrement l'eau chaude.

Po 3

On se charge maintenant de faire une boule avec la pâte (et c'est là que Ngo intervient, leque excelle dans cette étape cruciale) après avoir trempé ses doigts dans un peu d'huile, puis on l’aplatit comme un cookie (on ajoute si besoin est un peu de farine) et on trempe une nouvelle fois le bout de ses doigts dans d'huile.

Po 4

Dernière étape, pas la moins délicate, on enroule la pâte autour de la boulette de graines de germes de soja jusqu'à la recouvrir totalement, qu'on dépose sur un plateau recouvert de film alimentaire.

Po 5

Ne reste plus qu'à cuire à la vapeur une vingtaine de minutes, temps qu'on mettra à profit pour presser du lait de coco et le faire chauffer avec du sucre et une feuille de pandanus dans une casserole.

Po 7

La suite, on s'en doute (et, instant émouvant et troublant - quasi sulfureux - comme aucun autre, c'est Trùc qui s'en charge) il ne reste plus qu'à verser le lait de coco sur une boule chaude et luisante en prenant bien soin d'y ajouter quelques grains de sésame. C'est tellement bon qu'on en pleurerait.

Po-8-copie-1.JPG 

 

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