750 grammes
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26 novembre 2008 3 26 /11 /novembre /2008 10:38

 

Vous êtes fatigué de ces steaks au poivre comateux croupissant au fond d'une assiète sans âme?

Vous ne diriez pas non à une grillade ayant du coffre qui vous en ferait voir de toutes les couleurs et vous laisserait bêta ? Cette chronique est donc faite pour vous !

 

Direction l'auberge Pyrénées-Cévennes, dans le 11è...

 

L'affaire s'engage plutôt bien avec une entrée ni au delà ni en deça de nos attentes mais correcte et bien dans ses basquettes (salade verte et haricots verts attifés de fines tranche de foie gras, le tout assaisonné d'une vinaigrette aussi légère que discrète qui ne vous fusille pas le palais). On n'oublie pas le pain, éxcellent.

 

Arrive le pavé, saignant selon nos souhaits, sentant bon le poivre à plein nez, et ça c'est une nouveauté à laquelle on est loin d'être habitué. On goûte et là ça fait bling ! Pas de doute, c'est du sérieux, du costaud. Parce que le chef se la joue franc du collier et qu'il ne radine pas sur LES poivres, ni sur le Cognac, on se sent décoller de notre siège et emporté dans tous les sens. 

 

La viande est tendre à souhait, la sauce succulente qui vise dans le mille et vient boxer notre palais sans le bruler, quand au grattin dauphinois servi en accompagnement il est fondant, pas sec pour un sou, génereux en lait, bref, il tient plus que bien la route.

 

A l'arrivée, avec un dessert  baclé qui ne mérite pas qu'on s'y attarde, ça donne 28, 50 euros au compteur si l'on s'en tient à la formule. C'est plus qu'honnête.

 

Accueil franc et chaleureux, l'adresse vaut franchement le détour ne serait-ce que pour son fameux pavé au poivre.

 

 

 

Auberge Pyrénées-Cévennes

106 rue de la Folie Méricourt

75011 Paris

01 43 57 33 78

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25 novembre 2008 2 25 /11 /novembre /2008 10:06

 

 

Comme ça, Justine a "bien aimé" le Marco de Polo, cet Italien battant pavillon dans le quartier Saint Germain. Elle aurait même trouvé la mozzarella "pas mal du tout". Pas mal du tout... Ca reste à voir... Si une mozzarella fadasse, caoutchouteuse à l'envie et avec autant de peps qu'un débris de bouchon égaré à la surface d'un mousseux mérite d'être qualifié de "pas mal", alors c'est le monde à l'envers!

 

Car de nos jours, déguster au restaurant une tomate mozzarella digne de ce nom, c'est un peu comme chercher un Sushi potable rue de la Gaieté. Autant passer son chemin.

Un conseil, oubliez les restaurants, ne mettez plus un pied dans les grandes, moyennes et encore moins petites surfaces, tirez un trait sur les traiteurs italiens (incapables de s'approvisionner décemment) et  pour peu que vous soyez parisien, foncez plutôt à la Bonne Epicerie du Bon Marché vous jetter sur cette mozzarella di bufala campana en tresse dont ils ont le secret.

Vertiable acte d'amour en soi, cette mozzarella frôle la perfection tant sa chair est génereuse, fondante, juteuse et laiteuse à la fois. Ce n'est plus une simple dégustation qui vous attend mais bien une éxperience orgasmique comme vous n'êtes pas prêt d'en revivre. 

 

Vous habitez en banlieue, en province, vous êtes parisien mais manquez de temps pour vous rendre au Bon Marché et vous rêver toujours de déguster une bonne mozzarella nature, fumée ou bien en billes? Testez cette étonnante et savoureuse adresse en ligne. www.flyingmozzarella.com

 

 

 

La Grande Epicerie

38 rue de Sèvres

75007 Paris

 

www.lagrandeepicerie.fr

 

www.flyingmozzarella.com

 

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24 novembre 2008 1 24 /11 /novembre /2008 16:14

 

 

Fruits de saison, cacao de premier choix, lait bio, production artisanale et quasi minimaliste, bref c'est peu dire qu'on parlait de Grom comme de l'arrivée du Messi.

 

C'est que sur le papier, l'Italien Grom a tous les atouts en main pour titiller sinon bouter hors de nos palais les mamouths que sont le pantoufflard Amorino, l'odieux Haggen-Dazs ou bien l'indigeste Ben and Jerry's.

Installés depuis peu dans le quartier de l'odéon, dans le giron même des trois fumistes mentionnés plus haut, les frères Grom ont choisi l'affrontement direct et sans sommation.

 

Alors? A l'arrivée ça donne quoi, cette affaire?

Hé bien, c'est loin d'être mauvais, c'est même plutôt bon. C'est carré, c'est humble, soigné, sans artifice, gras juste ce qu'il faut, bref  le produit ne déçoit pas, au contraire, il séduit.

Pas de doute, la charte Grom se situe à des années lumières des apparats sexy, tendances ou bien putassiers de ses voisins. Simplicité, éxigence, audace, tel est le cocktail gagnant mis en pratique par les Grom. 

Ici, la glace ne se la joue pas. Impertinente, elle n'en garde pas moins une certaine noblesse.

Le palais, l'air de rien, prend de sacrées claques, quand à certains parfums parmi les plus ambitieux ,ils évitent l'écueil de l'exotisme chic et et choc pour privilégier une approche frontale, savoureuse et sans concession. 

Déjà incontournable.

 

 

Grom

81 rue de Seine

75006 Paris

 

www.grom.it

 

 

 

 

   

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