Deux heures trente d’un trajet en bus plutôt plaisant qui grimpe jusqu’à Chiang Raï laquelle, un an après, reste une ville de passage sans intérêt, et qui n’a rien pour elle si ce n’est son marché vers lequel je me dirige comme dans un rêve, à peine mes bagages posés.
Dans le nord de la Thaïlande, on est certainement plus charmant que dans le reste du pays, les îles et Bangkok en tête. Ici, je fais à nouveau l’expérience de cette gentillesse souveraine quand bien même le véritable pays du sourire est selon moi et sans hésitation la Birmanie.
On ne répétera jamais assez qu’un marché digne de ce nom ne ressemble à nul autre. Celui de Chiang Raï est de cette trempe. Un brin anarchique, congestionné aux heures d’affluence, réservant son lot de surprises, j’y flâne en perdant le fil du temps, un brin grisé par la multitude et la grande variétés des produits.